L'utilisation à grande échelle du plastique interpelle les pouvoirs publics, la société civile mais aussi les communautés quant à ses conséquences sur l'environnement. En témoignent les quantités de déchets flottants à la surface des océans, fleuves et ruisseaux qui bordent les grandes agglomérations. A l'origine de l'augmentation de la pollution des milieux marins, ces matières non biodégradables constituent une véritable menace sur la biodiversité.
La problématique de la préservation des écosystèmes enfin au cœur des préoccupations des gouvernements du monde appelle à une mobilisation générale. Réduire l'impact du plastique au regard des dangers qu'il représente pour la survie des espèces vivantes doit figurer parmi les combats des temps présents et futurs.
L'initiative enclenchée par Congo Terminal à travers son opération de collecte et de tri des déchets échoués sur les trois hectares de plage bordant le terminal à conteneurs du Port autonome de Pointe-Noire est salutaire. Elle participe de la sensibilisation visant à faire prendre conscience aux populations de la ville côtière du rôle crucial des océans dans la préservation des écosystèmes et les dangers de ces déchets sur la faune et la flore marines.
Pour parvenir à cette fin, privilégier l'usage des sacs réutilisables et des emballages en carton ou en verre, ou encore investir dans le recyclage peut être un début de solution. Une option que devrait adopter le gouvernement, les acteurs économiques notamment les sociétés productrices d'eau et de boissons embouteillées dans du plastique.
Cela dit, que l'on soit une entreprise ou un particulier, chacun peut entreprendre à son nouveau des actions pour s'engager dans la lutte contre le réchauffement climatique.