Que devons-nous retenir après cette qualification des Éléphanteaux pour les demi-finales ?
Nous venons de franchir un cap. Le suivant pour nous, ce sont les demi-finales et la finale. Aujourd'hui, notre seule préoccupation, c'est comment récupérer nos blessés et les autres joueurs afin de les remettre en activité le plus tôt possible pour aborder les demi-finales.
Comment expliquez-vous le fait que l'équipe ivoirienne relâche toujours en fin de match ?
Je veux être clair sur un point. Personne n'est à incriminer. Tout le monde est responsable. Aussi bien les encadreurs que les joueurs. C'est peut-être nous le staff, qui n'avons pas su gérer à un certain moment, une situation ou ce sont les joueurs qui n'ont pas su gérer. Chaque match est une leçon pour nous. Et nous en tirons des leçons pour pouvoir avancer.
Quel discours allez-vous tenir aux joueurs pour la suite ?
Après le match perdu contre le Burkina Faso en ouverture (1-0), nous leur avons tenu un langage franc. C'est le joueur qui fera notre affaire qui restera. Celui qui ne sera pas convainquant, sera mis sur la touche. Il faut que tout le monde se sente concerné. C'est ce langage que nous leur avons tenu depuis le début et cela continue. Quand les joueurs savent que l'entraîneur et tous ceux qui les entourent sont francs avec eux, il n'y a pas de discrimination. Nous avons un but commun, celui de remporter ce tournoi de l'Ufoa-B et en 2024, nous qualifier pour la Can des juniors.