Madagascar: Fuite de sujets au BAC - Cent personnes arrêtées dans neuf régions

Les candidats des séries A,C,D ont été autorisés à refaire l'épreuve d'histoire-géographie suite à la fuite de" sujet.

L'enquête sur la fuite de sujets et les fraudes durant l'examen du baccalauréat 2023 évolue. Cent personnes ont été arrêtées, dans tout Madagascar. Trois d'entre elles ont été placées en détention préventive dans les régions de Menabe et d'Alaotra Mangoro.

Dix sont sous contrôle judiciaire dans les régions d'Alaotra Mangoro, d'Anosy, de Sofia. Six ont obtenu une liberté provisoire dans les régions d'Atsimo Atsinanana, d'Anosy et de Menabe, selon une source auprès de la direction de la police judiciaire (DPJ), hier.

Les autres sont en cours (d'enquête ou d'interrogatoire). Hier, dix-neuf personnes ont été conduites devant le procureur de la République à Anosy, pour forte suspicion d'implication à la fuite de sujets. L'interrogatoire n'est pas terminé, jusqu'à l'heure où nous mettons sous presse.

Un autre gardé à vue a été déféré, hier, dans la région d'Analanjirofo. Ce jour, quatre personnes seront déférées au parquet à Fianarantsoa. Cette fuite de sujets et ces fraudes se sont étendues au niveau de neuf régions, à savoir Menabe, Analamanga, Atsimo Atsinanana, Alaotra Mangoro, Analanjirofo, Matsiatra Ambony, Sava, Anosy, Sofia.

À en croire le rapport de la DPJ, l'épreuve d'Histoire-Géographie n'a pas été la seule concernée par la fuite de sujets, comme l'ont déjà signalé des chefs de centre d'examen. Les sujets ont fuité aux épreuves de Malagasy, d'Anglais, de Philosophie, de Français et de Mathématiques.

Des candidats ont, en outre, triché pendant les épreuves de Malagasy, de Physique-Chimie, de Sciences de la vie et de la terre, d'Histoire-Géographie. Ils ont acheté, vendu ou partagé les sujets en ligne. Ils ont reconnu avoir utilisé une application qui répond aux questions, durant l'épreuve d'Anglais. Ils ont été surpris avec un téléphone, dans leur salle d'examen, et ont consulté les réponses, avec.

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Des tierces personnes y sont, également, impliquées, avec le partage, la vente de sujets. Un surveillant au centre Lycée Horace François à Antalaha est accusé d'être le commanditaire de l'opération. Un infirmier libre a traité le sujet SVT.

À Antananarivo, des surveillants ont, également, traité le sujet des candidats pendant l'épreuve d'Anglais. D'autres auraient utilisé un téléphone, fait circuler des feuilles de copies ou de brouillons, pendant les épreuves.

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