Un supplice de plus. Après autant de brimades subies allant des interpellations judiciaires à sa séquestration qui a duré plus d'un mois, Ousmane SONKO a entamé une grève de la faim depuis le 30 juillet dernier, deux jours après son arrestation, puis conduit à la prison de Sébikotane.
Le candidat déclaré de la présidentielle de février 2024, investi sous la bannière du PASTEF (Parti des Patriotes) livre sous des branchements de perfusion un combat sans merci contre le pouvoir. Depuis 2021, il est mis en cause par la justice dans une affaire de viol qu'il qualifie de « complot pour son élimination politique » aux prochaines joutes présidentielles de 2024.
Après plusieurs épisodes meurtriers de contestation populaire, Ousmane Sonko qui jouit d'une cote de popularité fulgurante auprès des couches juvéniles et déshéritées n'entend point abdiquer et sacrifier les lueurs d'espérances qu'il charrie avec constance, courage, persévérance, depuis son entrée sur la scène politique au Sénégal.
Ce lundi, il signe son dixième jour de prison. Il a décidé de ne plus manger, un quasi- code d'honneur qu'il s'est fait et qui est à l'origine de son état de santé dégradant.
Le PASTEF dit tenir les autorités pour « responsables » de sa santé. La maman de Ousmane SONKO déboussolée et très inquiète de son état de santé lui demande de manger pour se rétablir et continuer son combat politique.