Les chefs d'état-major des armées des pays de la Cédéao devaient se retrouver ce samedi à Accra pour travailler sur la réactivation et le déploiement de la force d'attente de la Cédéao au Niger. La réunion est finalement reportée pour des « raisons techniques ».
Finalement, les chefs d'état-major de la Cédéao ne se verront pas comme prévu ce samedi à Accra pour cause de « raisons techniques ». Certaines délégations ont des difficultés pour rallier dans les temps la capitale ghanéenne car les vols commerciaux proposés ne correspondent pas toujours au trajet souhaité.
Les chefs d'état-major devaient se réunir afin de mettre en place le déploiement de « la force en attente » de la communauté ouest-africaine pour la restauration de l'ordre constitutionnel au Niger, décidé par l'organisation sous-régionale lors du sommet d'Abuja du 10 août.
De bonnes sources, la réunion physique devrait avoir lieu en début de semaine prochaine. La date reste à être précisée et confirmée, mais cela ne devrait pas retarder le processus de réactivation de la force d'attente.
Les chefs d'état-major du Bénin, de Côte d'Ivoire du Ghana et du Nigeria ont eu des séances de travail ce vendredi, certains se sont vus, d'autres ont tenu des réunions virtuelles. Selon nos informations, les effectifs de la force évoluent avec l'annonce de nouveaux pays contributeurs de troupes comme la Guinée-Bissau.
On apprend aussi que les pays engageront leurs troupes sur fonds propres. L'ivoirien Allassane Ouattara l'a laissé entendre à la fin du sommet d'Abuja en déclarant que « les provisions budgétaires seront faites pour que nos forces et nos officiers qui participent à cette opération de rétablissement de l'ordre constitutionnel au Niger ne manquent de rien ».