Six soldats nigériens et dix « terroristes » ont été tués le 13 août 2023 dans des combats dans l'ouest du pays, affirme un communiqué du Haut commandement de la garde nationale lu à la télévision nigérienne. Un bilan provisoire.
Au Niger, des éléments de la Garde nationale et des Forces spéciales sont tombés dans une embuscade à Sanam, dans la région de Tillabéri, ce 13 août 2023.
Les soldats nigériens qui étaient à bord de cinq véhicules « ont engagé une poursuite » contre des jihadistes présumés, lorsqu'ils sont tombés dans une embuscade, à une vingtaine de kilomètres de la ville de Sanam, dans l'ouest du pays, explique un communiqué.
Une partie de l'armée a été rappelée à Niamey par la junte
Les attaques attribuées à des groupes armés et jihadistes présumés se sont multipliées suite au coup d'État du 26 juillet dernier.
Ainsi, le 3 août, c'est un village près d'Anzourou, au nord-ouest de Niamey, à moins de 100 km de la frontière malienne, qui a été attaqué, faisant au moins 5 morts, selon un premier bilan.
Le lendemain, les villages de Wabila et Hondobon, près de Kokorou, ont subi le même sort : 12 personnes ont été tuées, d'après les premières informations.
La commune de Dessa a également fait l'objet d'une agression, et du bétail a été emporté.
Le 9 août, à Bourkou Bourkou, proche de la zone aurifère de Samira, ce sont cinq gardes nationaux au moins qui ont été tués par « des bandits armés », selon le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), l'organe militaire qui dirige actuellement le Niger.
Quant à Sanam hier, c'est donc la sixième attaque sur le territoire nigérien.
Depuis le putsch contre le président Mohamed Bazoum, une bonne partie de l'armée a été rappelée à Niamey par la junte du CNSP. Raison pour laquelle ce sont les gardes nationaux qui paient le plus lourd tribut lors des attaques.