Leader du Bloc centriste Gaïdé (BCG) Jean Paul Dias, leader de a considéré d'excessif l'emprisonnement d'Ousmane Sonko et de la dissolution de son parti PASTEF. L'ancien ministre de l'intégration africaine a qui était l'invité de l'émission Grand Jury sur la Rfm (radio privée) s'est aussi prononcé sur la situation qui prévalait à la mairie de Dakar, lors de la deuxième installation du bureau municipal de la ville de Dakar, où son fils non moins, maire a été pointé du doigt pour d'avoir évincé du bureau les membres du PASTEF ex-parti dissous. Selon l'envoyé du chef de l'Etat, trouve qu'ils ont tord de s'en prendre au maire, car le maire ne décide pas tout seul.
Excessif, c'est l'expression empruntée par le chef de fil du Bloc centriste Gaïdé (BCG). « Je trouve qu'elle est excessive par rapport à ce qu'on peut lui reprocher. Je pense qu'on pouvait ne pas aller jusque-là. Moi, je trouve ça excessif », a considéré Jean Paul Dias, qui balaie d'un revers de main, les arguments des membres du pouvoir qui accusent l'opposant de provocation. Le leader du Bloc centriste Gaïdé (BCG) trouve en ces arguments « un prétexte ». « Ce n'est pas un argument », réfute-t-il. L'argument selon lui, « Ce sont les faits. Si les faits dont vous avez fait allusion tout à l'heure, sont issus de son parti ou de ses partisans, ça, je pense que c'est autre chose. Mais, si ce n'est pas avéré que ça vient de ces gens-là, en ce moment-là, ce sont des prétextes. »
De même, l'ancien ministre de l'intégration africaine a aussi qualifié d'excessif la dissolution du parti PASTEF. « Vous avez fait état du PDS de 1988, si on revenait en arrière, on aurait été dissous. Je trouve que c'est excessif », a-t-il rappelé. De l'avis du leader du BCG : « On pouvait passer par d'autres étapes que d'aller directement à la dissolution. C'est la dernière limite. »
Réagissant par ailleurs, sur la polémique née de l'installation du deuxième bureau municipal de la ville de Dakar, où son fils non moins, le maire Barthélémy Dias, a été pointé du doigt pour avoir évincé les camarades d'Ousmane Sonko. Dias père trouve qu'on ne peut rien reprocher au maire, car ce n'est pas lui qui décide tout seul.
Et de souligner : « Ils ont tort de le pointer. Je voudrais vous rappeler qu'il y a un seul élu par le suffrage universel. C'est le maire de Dakar. Les autres ne sont pas élus. Ils ont été élus conseillers. C'est dans un deuxième collège que les conseillers montent le bureau. Il a été choisi pour être premier adjoint, entre temps des démarches auprès de la Cour d'Appel ont amené celle-ci a déclaré le bureau irrégulier. Donc il faut recommencer. C'est ce qui a été fait et là, le maire ne peut imposer personne. Il peut avoir son candidat ou sa candidate, mais il ne peut imposer personne. »
« Ce n'est pas lui qui décide de qui doit être là. Une femme PASTEF était candidate. Une autre femme était candidate. Sur 85 voix, cette deuxième a eu 61 voix. Ce n'est pas comparable avec 20 que la PASTEF a eu. Donc c'est l'élection. C'est la démocratie qui a décidé », a-t-il expliqué.
Cependant, Dias-père a trouvé irrégulière cette vision de la Cour d'Appel : « Je voudrais au passage dire au selon mon interprétation moi, cette vision de la Cour d'appel est irrégulière à son tour. Le maire, il ne peut pas être de sexe neutre. Il ne peut être un homme ou une femme. Mais quand on monte un bureau, on peut commencer par un homme, si le maire est un homme », a-t-il argumenté, faisant allusion au bureau de l'Assemblée nationale, où d'après lui personne n'indexe ça. Et de conclure : « Quand on donne la leçon aux autres il faut commencer par balayer devant sa porte. »