L'ONG (HRW) a alerté, mercredi 23 aout, sur la répression des opposants à l'approche des élections en RDC.
Cette organisation internationale a lancé cette alerte dans un communiqué dont une copie est parvenue à Radio Okapi.
Dans ce document, HRW a ainsi exhorté le Gouvernement de veiller à ce que « les candidats président de l'opposition, leurs partisans et tous les Congolais s'expriment librement et organisent pacifiquement leurs manifestations et réunions sans restriction avant les scrutins ».
« On observe depuis le mois de mai une vague d'arrestations et de restrictions frappant l'opposition, restrictions au droit de la liberté d'expression, de réunions pacifiques, d'association, de circulation. Autrement dit, des libertés fondamentales », a fait savoir le chercheur principal de HRW, la Thomas Homas Fessy.
Il a exhorté les autorités congolaises à inverser rapidement cette tendance car « elle risque d'aggraver une situation déjà extrêmement tendue ».
Selon lui, des manifestations ont été soit durement réprimées, soit interdites. Or, tous les partis politiques devraient fonctionner pleinement et organiser librement leurs rassemblements sans faire face à de tels obstacles surtout à la veille de la campagne électorale officielle.
Thomas Homas rappelle le cas de Moïse Katumbi qui, selon lui, n'a pas pu organiser sa tournée dans la province du Kongo-Central.
Son conseiller principal Salomon Idi Kalonda est aux arrêts depuis fin mai dernier et Franck Diongo, leader d'un de l'opposition a lui aussi été arrêtée et puis relâché. Il note qu'un mois après le meurtre de Cherubin Okende, les circonstances restent à élucider.
Un contexte tendu auquel font face les journalistes qui couvrent ce processus électoral, a-t-il allégué.