La modélisation financière pour le secteur extractif de la Banque africaine de développement plébiscitée dans les États en transition

28 Août 2023
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African Development Bank (Abidjan)
communiqué de presse

Les participants à l'atelier de la modélisation pour le secteur extractif ont fait état d'effets positifs du programme FIMES sur les économies de leurs pays respectifs

Des représentants de huit pays africains, bénéficiaires du projet de Modélisation financière pour le secteur extractif (FIMES, sigle en anglais), du Groupe de la Banque africaine de développement ont achevé jeudi 24 août 2023, à Abidjan, un atelier final d'apprentissage. Venus de la Guinée, du Mali, du Liberia, de Madagascar, du Niger, de la Sierra-Leone, du Soudan du Sud et du Zimbabwe, les participants ont, deux jours durant, partagé leurs expériences autour du programme lancé en 2020.

« À Madagascar, grâce au renforcement de capacités de la modélisation pour le secteur extractif, la contribution minière est passée de 4 % à 15 % du produit intérieur brut », a souligné Rakotosalama Tojo Hasina Fanomezana, inspecteur du trésor au ministère malgache de l'Économie et des Finances. Il a expliqué que le programme avait formé 23 cadres de l'administration issus des secteurs des mines, des douanes et des finances, avec pour objectif d'améliorer les politiques fiscales et parafiscales du secteur extractif.

« Satisfaits, nous recommandons de capitaliser les acquis actuels à travers des échanges de bonnes pratiques et des discussions autour des problèmes communs avec les autres pays », a lancé M. Fanomezana.

Aboubacar Sidiki Diakité, gestionnaire de service au ministère guinéen du budget, Prince Nelson, directeur de la division de la politique fiscale, au ministère libérien des finances et de la planification du développement et John David Cooper, directeur des politiques et de la recherche au ministère sierra-léonais des mines et des ressources minérales ont expliqué comment les connaissances acquises grâce au projet FIMES et mises en pratique ont permis aux trésors publics de leurs pays respectifs d'engranger plus de recettes fiscales dans le secteur minier. En outre, elles permettent aux acteurs de prendre désormais des décisions plus éclairées sur les régimes fiscaux et de tirer de la plus-value des investissements étrangers. Au Soudan du Sud, le projet a également contribué à créer des opportunités pour soutenir la diversification économique, grâce à une augmentation des investissements non pétroliers.

Le projet FIMES est un projet multinational financé par la Facilité d'appui à la transition du Groupe de la Banque africaine de développement et mis en oeuvre par le Centre africain de gestion des ressources naturelles et d'investissement. Il vise à renforcer les capacités de modélisation financière et de mobilisation des recettes fiscales intérieures. Il permet aussi de renforcer les capacités institutionnelles et la résilience de huit en transition bénéficiaires, à savoir : la Guinée, le Liberia, le Mali, Madagascar, le Niger, la Sierra-Leone, le Soudan du Sud et le Zimbabwe.

« Le projet FIMES est un effort majeur à grande échelle mené par une banque de développement. Dans tous les pays, les leçons et les expériences partagées lors de cet atelier indiquent qu'il a soutenu les révisions législatives dans le secteur pétrolier et minier, suscitant la production de connaissances et des données complètes sur les ressources naturelles clés, conduisant à de meilleurs accords d'investissement et à des négociations contractuelles équilibrées », s'est félicité Vanessa Ushie, directrice par intérim du Centre africain de gestion des ressources naturelles et d'investissement.

« Alors que nous entrons dans une ère d'incertitude pour les combustibles fossiles, en raison des changements climatiques et de la transition énergétique propre, il est important de s'appuyer sur les fondations du projet FIMES dans les pays bénéficiaires et au-delà, en approfondissant la capacité de modélisation financière », a indiqué Mme Ushie.

Yero Baldeh, directeur du Bureau de coordination des États en transition, a exprimé sa profonde reconnaissance du rôle central que joue l'industrie extractive dans l'élaboration de la trajectoire de croissance des États en transition. « Grâce au financement dédié du guichet de soutien ciblé de la Facilité de soutien à la transition, le programme FIMES renforce ces économies en s'attaquant aux fuites de revenus, aux défiances de gouvernance et aux lacunes institutionnelles », a-t-il affirmé.

Il a ajouté : « Améliorer leurs capacités de modélisation financière ne consiste pas seulement à améliorer la transparence et la responsabilité. Il s'agit également de susciter un impact durable, de catalyser les investissements privés et de créer un espace pour la création de richesses. Alors que nous clôturons le programme, nous célébrons fièrement sa profonde influence dans le renforcement de la résilience, le développement de la légitimité institutionnelle et la promotion de la stabilité à long terme ». Le projet FIMES sera clôturé à la fin de 2023.

Contact:

Alexis Adélé, Département de la communication et des relations extérieures, [email protected]

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