Quelques heures après que des militaires ont annoncé avoir renversé le président gabonais Ali Bongo, mercredi 30 août, et annulé le résultat des élections générales qui le donnait vainqueur, des manifestations de soutien aux putschistes ont eu lieu à travers le pays. L'information est de LeMonde.fr
Acclamé par des centaines de militaires à Libreville, la capitale, le chef de la garde républicaine, le général Brice Oligui Nguema, selon plusieurs sources le nouvel homme fort du pays et une transition de deux ans devrait être annoncée si ce n'est déjà fait.
Même si selon Le Monde qui a pu joindre, le général Brice Oligui Nguema, ajoute : « Je ne me déclare pas encore, je n'envisage rien pour l'instant. C'est un débat que nous allons avoir avec l'ensemble des généraux. Nous allons nous retrouver à 14 heures. Il s'agira de dégager un consensus. Chacun va émettre des idées et les meilleures seront choisies, ainsi que le nom de celui qui va conduire la transition. Est-ce que ce coup de force était préparé de longue date ou est-ce la proclamation des résultats du scrutin du 26 août, donnant Ali Bongo vainqueur, qui vous a poussé à agir »
Aussi, contrairement à ce qui se disait juste après l'annonce du coup d'Etat, Ali Bongo n'a pas quitté le Gabon. « Ali Bongo est en résidence surveillée avec sa famille. », indiquait la télévision française France 24.
Ajoutons qui si la connexion internet a été rétablie par les militaires et les médias internationaux autorisés, à reprendre leurs diffusions, le Gabon est toujours sous couvre-feu. Au pouvoir depuis 14 ans, Ali Bongo Ondimba a été renversé ce mercredi 30 août 2023, au Gabon. Un groupe de militaires apparu à la télévision nationale vers 05h du matin (TU) a annoncé la dissolution des institutions du pays et la fermeture des frontières jusqu'à nouvel ordre.