La rencontre de haut niveau des présidents et chefs de gouvernement au sommet africain sur le climat a tenu toutes ses promesses au 2e jour du sommet africain sur le climat a tenu ses promesses, le 5 septembre 2023 à Nairobi au Kénya.

Plusieurs annonces de financements ont été mises sur la table. L'agenda de l'Afrique pour relever les défis du changement climatique est aussi celui du monde.

Dès l'ouverture de la rencontre de haut niveau du sommet africain sur le climat, le 5 septembre 2023 à Nairobi, les représentants de l'Europe et des USA, le président de la COP28 ont annoncé leurs souhaits de contribuer à la fourniture de solutions innovantes en matière de croissance verte et de financements pour le climat.

Tour à tour ils ont convenu que l'Afrique offre une opportunité au monde d'assurer sa survie à travers son potentiel en énergie renouvelable, sa capacité à séquestrer le carbone et les solutions d'adaptation aux effets du changement climatique qu'elle offre.

La présidente de la Commission de l'union européenne, Ursula Von der Leyen a déclaré que l'Europe a entendu la voix de l'Afrique.

« Nous ne sommes pas intéressés par l'extraction des ressources. Nous voulons travailler en partenariat pour investir dans les compétences des jeunes. Avec le plein soutien de l'équipe de l'Europe, nous devons amener la discussion sur le financement sur la scène mondiale », a-t-elle assuré.

Pour le représentant spécial du président des USA, John Kerry, l'adaptation au changement climatique est la clé pour assurer la survie du monde. Il a pris l'engagement de présenter à la convention des Nations unies sur le climat COP 28 un fonds pour soutenir l'adaptation des pays africains et 20 milliards d'investissement pour assurer un système de sécurité alimentaire durable.

Le président de la COP28, le sultan Al Jaber, a promis un investissement de 4,5 milliards de dollars pour les énergies propres.

Le secrétaire de l'Assemblée générale des Nations Unies, Antonio Guterres et le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faky Mahamat ont, tous deux, exhorté les structures internationales de financement à réformer le système. Ils ont plaidé pour une solution à la dette de l'Afrique, car elle sape tous les efforts de développements.

« Nous devons aller vite et tous ensemble vers le développement vert. Il n'y a pas d'autre choix », a martelé le président du Kenya, William Ruto hôte du sommet. Pour lui, les investissements réclamés par l'Afrique vont permettre de sauver des vies, créer des emplois pour les jeunes et surtout aider le monde à mieux se porter.

«Les opportunités de l'Afrique sont celles du monde», a poursuivi le président Ruto.

Conscient du contexte mondial difficile du fait des multiples crises, il propose, en plus de la réforme du système financier, d'augmenter les taxes carbones.

Une vingtaine de présidents et de chefs de gouvernement ont pris part au sommet.

Aujourd'hui 6 septembre, les présidents africains vont adopter la déclaration de l'Union africaine sur les solutions africaines pour résoudre la crise climatique mondiale.