L'administration centrafricaine bénéficiera d'un appui financier du Fonds africain de développement pour améliorer les méthodes de travail de son personnel.
Le Conseil d'administration du Fonds africain de développement a approuvé, le 6 septembre 2023, à Abidjan, un don de 5,3 millions de dollars américains à la République centrafricaine pour appuyer la mise en oeuvre du Projet d'appui à la mobilisation des ressources et à la transparence des politiques de développement.
L'appui provient du pilier 1 de la Facilité d'appui à la transition du Fonds africain de développement, le guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement. Il va contribuer à renforcer les capacités de mobilisation et de gestion des ressources internes et à élaborer et mettre en oeuvre des politiques publiques de développement plus efficaces et transparentes.
La première composante du projet prévoit d'accompagner la direction générale des impôts et la direction de la dette à moderniser leurs méthodes et les outils de travail. Le but est d'accroître la mobilisation des ressources, de soutenir l'efficacité de l'administration afin d'élargir la base de l'assiette fiscale, mais aussi de renforcer les capacités pour une politique d'endettement et de gestion efficiente de la dette publique.
La deuxième composante du projet va mettre l'accent sur le renforcement des capacités des structures de contrôle externes afin de créer les conditions idoines pour réduire les risques de corruption, notamment à travers l'adoption d'une loi anti-corruption. Le projet appuiera les efforts de suivi des réformes des finances publiques et de la transparence budgétaire. Il facilitera la participation des organisations de la société civile aux débats d'orientation budgétaire ce qui devrait conduire à élaborer des budgets nationaux plus participatifs. Le projet aidera aussi à renforcer les capacités d'analyse de la société civile et du parlement, afin de minimiser les risques de suspension des appuis budgétaires.
Les principaux bénéficiaires directs du projet sont les structures de l'État en charge de la mobilisation des recettes fiscales (direction des impôts, des douanes, du trésor), et de la gestion de la dette. Sont aussi concernées les structures de contrôle et de suivi des politiques publiques, de la lutte contre la corruption et des flux financiers illicites.
L'ensemble de ces structures vont bénéficier de renforcement de capacités à travers une assistance technique de haut niveau et de programmes de formation ciblés.
Contact:
Alexis Adélé, Département de la communication et des relations extérieures, [email protected]