Plus de mille cas de monkey pox ont été enregistrés depuis le début de cette année dans la province de la Tshopo, dont une centaine de décès, a indiqué jeudi 28 septembre, le médecin chef de la division provinciale de la santé, Dr Francis Baelongadi.
Les derniers cas suspects en date de cette épidémie ont été signalés à l'hôpital général de la Makiso à Kisangani. Il s'agit, selon la même source, d'un couple avec ses deux enfants âgés respectivement de 22 mois et de 5 ans.
Tout est mis en oeuvre avec notamment l'appui des partenaires pour la prise en charge des cas avérés, a déclaré le Dr Francis Baelongandi.
Ces quatre cas suspects se trouvent en isolément au site de prise en charge de l'hôpital général de la Makiso. Ceux-ci présentent notamment une forte fièvre et des éruptions cutanées.
« Il y a des éruptions cutanées au niveau des paumes des mains, du thorax, de la face et au niveau des cuisses. Pour le moment, nous les avons isolés, ils sont maintenant dans notre salle. Nous sommes dans les analyses au labo provincial... », a expliqué l'infirmier John Kangakea de l'équipe de surveillance épidémiologique.
Pour le médecin chef de la Division provinciale de la santé Tshopo, de nombreux cas sont enregistrés dans les zones de santé de sa juridiction.
La zone de santé de Yauma constitue l'épicentre de cette maladie.
Dr Francis Baelongadi appelle la population au respect des mesures préventives :
« La prévention, comme on le dit, c'est d'abord une certaine hygiène personnelle, éviter les contacts avec les gens, ces personnes infectées, éviter les contacts aussi avec les animaux sauvages, c'est déjà se protéger pour qu'on ne soit pas atteint... ».
Onze zones de sante sur les vingt-trois que compte la Tshopo sont affectées par cette épidémie de la variole du singe.