Plusieurs milliers d'Algériens ont manifesté, ce jeudi 19 octobre, à Alger et d'autres villes du pays, à l'appel d'un groupe de partis et d'organisations, pour dénoncer « les crimes de guerre commis par Israël » à Gaza. Lors de cette première marche autorisée depuis l'arrêt du Hirak, mouvement de contestation populaire, il y a plus de deux ans, les Algérois ont marché sur près de cinq kilomètres dans la capitale.
À l'appel de plusieurs partis dont le Front de libération nationale et le Front des forces socialistes, ainsi que l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), qui est le principal syndicat du pays, des milliers d'Algériens sont sortis dans les rues à Alger, la capitale, et dans une trentaine de villes pour exprimer leur soutien total aux Palestiniens.
Pour les manifestants, les habitants de Gaza sont victimes de « massacres » qualifiés de « barbares », « perpétrés par Israël ». Des slogans ont été levés pour dénoncer, « la punition collective imposée par l'armée israélienne à Gaza depuis 10 jours dans sa guerre contre l'Hamas ». Pour les manifestants également, Israël viole le droit international en ciblant les secouristes, les enfants, les femmes, les écoles et les lieux de culte.
Dans les pancartes, les pays occidentaux, à l'image des États-Unis, sont violemment critiqués par les manifestants en raison de leur soutien à Israël et leur silence sur « les crimes de guerre commis à Gaza ». Des pays arabes qui ont normalisé leurs relations avec Israël, comme les Émirats arabes unis et le Maroc, ont été également très critiqués par les manifestants.