Afrique: Journée de l'industrialisation de l'Afrique

Les technologies numériques peuvent être un puissant moteur de développement, en particulier dans des pays comme la Mauritanie.

La Journée de l'industrialisation de l'Afrique, célébrée annuellement le 20 novembre, reste une date importante autant pour les gouvernements africains que pour les différentes organisations, afin de mener une réflexion collective sur les solutions adéquates facilitant l'industrialisation du continent.

Désormais, l'industrialisation demeure étroitement liée à l'économie de chaque pays, en ce qu'elle permet d'asseoir une croissance économique durable et inclusive. La mise en place de nouveaux équipements, mais surtout de nouveaux processus est de nature à avoir des industries plus productives, tout en créant de l'emploi et améliorant les compétences des employés pour, ainsi, accélérer la croissance de tous les pays africains.

En juillet 1989, l'Organisation de l'unité africaine (OUA) tenait sa 25ème session ordinaire de l'Assemblée des chefs d'Etat et de gouvernement à Addis-Abeba. Quelques mois après cette rencontre (22 décembre 1989), l'Assemblée générale des Nations unies a reconnu le 20 novembre comme la Journée de l'industrialisation africaine.

La première Journée était célébrée l'année suivante (1990). Depuis lors, le système des Nations unies, tout comme des initiatives locales, ne cesse d'organiser des événements dans le monde entier pour sensibiliser à l'importance de l'industrialisation de l'Afrique et aux défis auxquels le continent est confronté.

Ainsi, les décideurs politiques locaux et nationaux, de même que des membres d'ONG nationales et internationales y prennent part activement aux côtés d'autres acteurs.

Dans le même sillage, les dirigeants et les responsables politiques et économiques présentent leurs projets et discutent avec les autres participants de l'industrialisation de l'Afrique et des progrès réalisés au fil des années.

Tout ceci pour dire que, face aux défis socioéconomiques, démographiques et climatiques, l'Afrique doit accélérer son industrialisation et développer des filières économiques, à avantage concurrentiel, pour financer une transition durable qui prend en compte maints enjeux.

Dans ce contexte, le Maroc est bel et bien un exemple dans le continent. Avec une vraie stratégie industrielle et des infrastructures, comme Tanger Med et un leadership en matière d'écologie grâce à une politique très forte du photovoltaïque, de l'éolien et de l'hydrogène vert, le Royaume a suffisamment gagné en maturité, en compétences et en capitaux nécessaires pour accélérer une industrialisation durable.

Grâce à cette maturité, le Maroc ne cesse de créer maintes perspectives d'apprentissage pour d'autres pays de la région, tout en mettant en avant les opportunités de collaboration et d'échange entre les pays africains et du Maghreb arabe pour tirer le meilleur parti des synergies existantes et favoriser une meilleure intégration.

Ces actions, ainsi que d'autres, sont menées, notamment dans le cadre du développement à long terme (Agenda 2063), visant des transformations structurelles afin d'assurer une croissance inclusive, un développement durable, une unité politique et un respect de la démocratie et des droits de l'Homme.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.