La lutte contre la corruption est sur le point de recevoir un coup de pouce significatif de la part de l'Union européenne. Annoncé lors de la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption, le nouveau projet, baptisé « Tou.te.s Redevables (tomponandraikitra isika jiabi) », entrera en vigueur en 2024, marquant ainsi une nouvelle étape dans les efforts déployés pour éradiquer ce fléau persistant.
Alors qu'on s'apprête à accueillir un nouveau gouvernement, et avec lui, une nouvelle ère dans la lutte contre la corruption, l'Union européenne (UE) annonce le projet « Tou.te.s Redevables (tomponandraikitra isika jiabi) », visant à soutenir activement la bataille contre ce fléau persistant, en mettant particulièrement l'accent sur le renforcement des contrôles dans la gestion des finances publiques, tels que l'audit interne et la Cour des Comptes.
Un exemple frappant de cette implication proactive remonte à 2021, lorsqu'une assistance significative des pays européens a été déployée pour surveiller la gestion des fonds alloués à la lutte contre la Covid-19. Ces efforts ont mis en évidence plusieurs anomalies et détournements, comme documentés dans trois rapports publics.
Cependant, malgré les preuves tangibles présentées par la Cour des Comptes, aucune poursuite n'a été engagée à l'époque contre les responsables de ces détournements de fonds publics. En effet, l'absence de sanctions à l'époque met en lumière la nécessité d'une approche plus robuste pour assurer que les efforts anti-corruption ne se limitent pas à l'identification des fautes, mais se traduisent également par des actions concrètes et des poursuites judiciaires.