Une fois n'est pas coutume, dit-on. Et c'est le cas de le dire à l'appui d'une lettre qu'une mission diplomatique basée à Brazzaville a envoyée à notre rédaction.
Signée par l'ambassadeur lui-même, le 18 décembre, cette correspondance était inspirée par les inattentions de certains de nos rédacteurs quand ils reprennent mal les initiales, les noms et prénoms de personnalités publiques, ou de citoyens du monde dans nos publications. En l'espèce, cela va sans dire, les diplomates sont exigeants.
Le courrier dont nous faisons allusion nous reprochait cette « tare » des noms d'autrui et parfois de leurs fonctions inexactement repris : « Je souhaite attirer votre attention sur une question d'importance relative à l'orthographe de mon nom qui a été plusieurs fois incorrectement rapportée dans vos publications récentes. Mon nom exact est », nous gardons la suite pour la chute mais instruisons nos reporters et réviseurs à faire que de tels manquements préjudiciables à la qualité de nos informations ne se reproduisent plus.
Est-ce pour s'excuser de nous avoir en quelque sorte tancés que l'ambassadeur nous encourage à poursuivre notre travail qu'il juge en revanche brillant ? « Par ailleurs, je tiens à exprimer mes sincères félicitations pour l'excellent travail que vous réalisez. Votre journal se distingue tant par la qualité de sa présentation que par la pertinence de ses contenus, offrant au public une source d'information précieuse sur l'actualité ». Non, ce constat est celui d'un lecteur décomplexé.
A travers nos deux quotidiens, Les Dépêches de Brazzaville et Le Courrier de Kinshasa, notre hebdomadaire Les Dépêches du Bassin du Congo, le tout porté par notre site internet www.adiac-congo.com, sans prétention aucune, nous essayons de rendre compte de ce que nous touchons du doigt, dans les domaines aussi variés que transversaux de la société, de l'économie, de la culture, de la diplomatie et des relations internationales, de la politique, des loisirs et du divertissement.
Nous ne sommes pas exempts de faiblesses, la preuve, entre autres, le courrier dont nous parlons. Enfin, quel est ce corps de métier qui ne souffrirait pas du regard critique même de ses admirateurs ? On n'en trouvera pas, mais continuer à travailler c'est continuer à s'améliorer. Monsieur l'ambassadeur, nous veillerons à écrire Louis-Marie Magloire Nkoum Me-Ntseny.