Afrique: Guerre Israël-Hamas - L'Égypte propose un accord

Le Président Abdel Fattah Al-Sissi

L'Égypte a proposé, le 24 décembre, une ébauche d'accord visant la libération d'otages détenus à Gaza en plusieurs étapes, comprenant un cessez-le-feu initial de deux à trois semaines.

La première phase comprendrait une trêve d'au moins deux semaines durant lesquelles le Hamas libérerait 40 otages israéliens, femmes, enfants et des personnes âgées malades, ont précisé les sources. En échange, Israël libérerait 120 prisonniers palestiniens, mettrait fin aux hostilités et apporterait plus d'aide dans la bande de Gaza.

La deuxième phase propose des discussions pour mettre fin aux « divisions » intra-palestiniennes. En outre, il est question de mettre en place un gouvernement palestinien qui gouvernerait sur la bande de Gaza et la Cisjordanie.

La troisième et dernière phase vise un cessez-le-feu complet et un accord total pour libérer tous les militaires israéliens détenus par le Hamas et d'autres groupes palestiniens en échange de palestiniens emprisonnés en Israël. Dans cette même phase, il est question d'un retrait d'Israël de la bande de Gaza et du fait que les Gazaouis puissent retourner dans leur habitation dans l'enclave.

La proposition sera débattue au bureau politique du Hamas au Qatar. Pour l'instant, aucun commentaire n'est parvenu de l'Égypte ou du Hamas. Plus tôt cette semaine, une délégation du Hamas menée par son leader Ismail Haniyeh s'est rendue au Caire pour des pourparlers avec des fonctionnaires égyptiens.

Les responsables du Mossad ne pensent pas, pour leur part, qu'un accord reste inaccessible et affirment qu'il faut donner au Qatar et à l'Égypte le temps de faire avancer les négociations. Ils fondent leur optimisme sur l'arrivée au Caire de dirigeants du Hamas en provenance du Qatar, ce qui indique que des pourparlers sont en cours.

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Un haut fonctionnaire a déclaré qu'Israël avait clairement indiqué qu'un nouvel accord était « opportun » et que, dans l'accord précédent, le Hamas avait respecté ses engagements sauf le dernier jour. « Lorsque l'accord a été violé, nous avons repris les combats. Aujourd'hui, comme nous l'avons dit, nous sommes prêts à reprendre là où nous nous sommes arrêtés la dernière fois. Nous devons commencer par les femmes et les enfants, mais ne pas nous arrêter là. Notre objectif est de libérer tous les otages le plus rapidement possible », a-t-il déclaré.

Le responsable a déclaré qu'Israël comprenait que si un accord était conclu, cela signifierait une pause humanitaire dans les combats, le temps de rassembler les otages et d'organiser leur libération, mais il a insisté sur le fait que l'objectif d'éliminer le Hamas restait inchangé. « C'est notre engagement à la suite des atrocités commises et parce que le Hamas a déclaré qu'il les répéterait et que le désir du groupe terroriste n'a pas changé. Je ne comprends pas pourquoi le monde ne soutient pas notre objectif de mettre fin à de telles atrocités ».

Le gouvernement qatari poursuit également ses efforts, bien qu'une source impliquée dans les négociations ait déclaré qu'il faudrait du temps pour amener les deux parties à accepter les conditions nécessaires.

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