Le 14 janvier, les Comoriens exerceront leur droit de vote pour choisir leur prochain président qui dirigera le pays au cours des cinq prochaines années. Six candidats, dont l'actuel président Azali Assoumani, sont en lice pour cette élection cruciale. Mais la campagne électorale, débutée le 17 décembre 2023, a du mal à décoller.
Du côté de l'opposition, l'accent est mis sur le retour à l'ordre constitutionnel de 2001, qui prévoyait la présidence tournante tous les quatre ans entre les différentes îles. La restauration de l'état de droit est également un point essentiel soulevé.
L'autre objectif commun à tous les candidats de l'opposition, la lutte contre le coût de la vie et le chômage, en particulier parmi les jeunes. Des propositions concrètes sont avancées, telles que la gratuité des soins d'urgence dans les hôpitaux publics, la réduction des taxes douanières et des mesures visant à résoudre la crise éducative, actuellement exacerbée par une grève illimitée depuis le 17 novembre 2023.
Quant au président-candidat, outre la défense de son bilan, il annonce son intention de poursuivre les projets en cours, notamment dans les domaines des infrastructures routières, maritimes et hospitalières. D'autres priorités abordées incluent les énergies renouvelables et l'élargissement de l'assiette fiscale dans le secteur économique. Mais pour Azali Assoumani, la stabilité politique, l'unité nationale et la paix sont les maîtres mots.