Appuyé par ses partenaires Averda, MBTP et Healthy environment, Brazzaville international leadership youth forum (Bilyf) a mis à profit ce début de 2024, décrété année de la jeunesse par le chef de l'Etat, pour annoncer déjà les couleurs. Une opération de salubrité qui a permis de redonner un nouveau à deux résidences de l'Université Marien Ngouabi.
« Le Bilyf, dans ses prérogatives, met au coeur de ses activités l'assainissement. Vous vous souvenez, le 24 septembre dernier, nous avons organisé une marche sportive et environnementale. Aujourd'hui, c'est la suite logique de cette activité, mais cela se justifie par le fait que le président a décrété 2024, année de la jeunesse. Pour les jeunes, c'est une année responsable, il nous faut être responsables pour montrer notre engagement à pouvoir accompagner les pouvoirs publics », a expliqué le président du Bilyf, Précieux Massouémé.
Selon lui, les jeunes doivent être de véritables acteurs avant que les pouvoirs publics puissent mettre en place des mécanismes qui favoriseront leur épanouissement. Cette mobilisation, a-t-il poursuivi, est une manière d'engager la jeunesse à se mettre résolument en action avant la déclinaison des axes de travail par les autorités. « Pour nous, c'est une manière de démontrer que les jeunes sont engagés à pouvoir faire des bonnes choses. Nous devons tous être solidaires, pragmatiques et engagés envers nous-mêmes en tant que jeunes afin de prouver que nous pouvons faire des choses. N'attendons pas que l'Etat fasse tout pour nous. Nous devons poser des actes, des bases pour démontrer au chef de l'Etat qui a décrété l'année de la jeunesse que nous sommes capables de faire quelque chose », a rappelé Précieux Massouémé.
Le directeur général de Healty environnement, Yvon Kaba, pense que sa structure, qui est un acteur majeur sur les questions d'assainissement et de la protection de l'environnement dans le pays, ne pouvait pas rester en marge d'une telle initiative. « 2024 étant décrété par le président de la République année de la jeunesse, nous ne pouvons que venir soutenir une initiative aussi noble et apporter notre expertise pour que tout se passe selon les règles de l'art. D'abord un soutien logistique, parce que nous le faisons au quotidien. Donc, c'est normal que nous ayons l'outil aratoire, les équipements parce qu'après avoir travaillé, il faudrait que ces déchets soient évacués en bonne et due forme pour qu'ils soient sécurisés dans les sites homologués par l'Etat », a-t-il indiqué.
Notons qu'après avoir organisé une première édition réussie en 2023, Bilyf est en train de préparer actuellement la deuxième qui se tiendra en mars prochain.
