Paris — L'élection, mercredi, du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies (CDH) est à même de renforcer l'équilibre de cette institution onusienne, a souligné le juriste et essayiste français, Jérôme Besnard.
"Dans un climat mondial très tendu, une présidence marocaine est une garantie d'équilibre et de bon sens", a relevé M. Besnard, également enseignant en droit public à l'université Paris-Cité, dans une déclaration à la MAP.
M. Besnard a estimé que l'élection du Maroc à la tête du CDH constitue une "reconnaissance des grandes orientations inscrites dans la nouvelle Constitution du Royaume adoptée en 2011 par le volonté de Sa Majesté Mohammed VI, en faveur de l'État de droit et du respect des droits de l'Homme".
Le Maroc a été élu à la Présidence du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies pour l'année 2024, lors d'un vote tenu mercredi à Genève.
Sur les quarante-sept membres du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies, 30 ont appuyé la candidature du Maroc, face à celle de l'Afrique du Sud, qui n'a recueilli que 17 votes.