Dakar — L'Agence sénégalaise d'études spatiales (ASES) et la société française Prométhée earth intelligence ont procédé, vendredi, à la signature d'un protocole d'accord visant la promotion spatiale et la mise en orbite à l'horizon 2028 d'une première constellation souveraine de 5 à 8 satellites pour le Sénégal, a appris l'APS.
»La signature de ce protocole d'accord entre dans une dynamique de coopération scientifique, technique, technologique. Mais le principe de cette signature de protocole, c'est d'aller vers la mise en orbite à l'horizon 2028 d'une première constellation souveraine de 5 à 8 satellites pour le Sénégal", a dit Maram Kaïré.
Le Directeur général de l'ASES a fait savoir que "la mise en oeuvre de ce partenariat, s'inscrivant dans la mise en oeuvre (d'une) feuille de route, contribuera sans aucun doute à la réalisation des principaux objectifs de promotion des activités spatiales".
»Le programme de coopération que nous souhaitons développer ensemble avec l'implication active des acteurs nationaux permettra, entre autres, la mise en place d'un vaste programme industriel et de développement de l'écosystème spatial sénégalais à travers des projets technologiques", a dit M. Kaïré.
Il s'agit, selon lui, de la mise en place d'infrastructures de confection, de fabrication, d'assemblage, d'intégration et de test de satellite pour soutenir le développement de l'industrie locale.
A titre d'exemple, il a cité les start-ups, la création et la commercialisation de services additionnels y compris des applications numériques.
"La signature de l'accord entre l'Agence sénégalaise d'études spatiales et la société Prométhée constitue une nouvelle étape concrète dans le mouvement de rapprochement entre les expertises sénégalaise et française afin de soutenir le développement des activités spatiales au Sénégal", a déclaré Christine Pages, ambassadrice de France à Dakar.
Pour le président de la société française Prométhée earth intelligence, l'objectif c'est de "travailler la main dans la main et faire émerger en parallèle l'écosystème newspace industrie, les petites entreprises, l'école sénégalaise ».
"Pour agir, il faut comprendre, et pour comprendre, il faut voir. Donc, nous voulons donner une capacité au Sénégal de voir tout ce qui se passe chez lui avec l'intégration de moyens (...) », a dit Olivier Piepsz.