Cote d'Ivoire: Lutte contre le réchauffement climatique - Des acteurs ivoiriens formés sur le projet transition bas-carbone

Sécheresse, changement climatique.

Des acteurs ivoiriens chargés de la lutte contre le réchauffement climatique ont été formés sur le projet Transition bas-carbone.

Des acteurs en charge du mécanisme de mesure, de notification et de vérification du Projet Transition Bas carbone étaient réunis à Abidjan Plateau, pour un séminaire de renforcement de capacité. Du mardi 20 au vendredi 23 février 2024, ils ont échangé avec les instructeurs de Expertise France et du ministère de l'environnement, du développement durable et de la transition écologique. Expertise France travaille en collaboration avec le Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (CITEPA), qui est l'opérateur commis par l'État français pour réaliser l'inventaire national des émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques, afin de répondre aux engagements internationaux de la France. C'est donc la même mission que la structure mènera en Côte d'Ivoire sur deux ans, grâce à un financement de l'Union européenne.

Les travaux ont réuni les points focaux des différents secteurs de la lutte. Entre autres, celui des déchets, l'agriculture, ou encore les forêts et l'affectation des terres. Les travaux ont porté sur « les méthodologies des inventaires des émissions de gaz à effets serres, et la mise en place d'un système de suivi évaluation des politiques et mesures de l'adaptation. Ce renforcement de capacités permettra entre autres aux points focaux sectoriels d'avoir une connaissance approfondie sur les éléments transversaux liés à la compilation d'un inventaire des émissions de GES, une intégration et une évaluation réussie des données d'activités et réaliser un état des lieux des indicateurs adaptation développés par les différentes institutions dans le cadre du plan national d'adaptation », a expliqué le chef de projet, Guillaume Vermeulen, à l'ouverture des travaux le mardi 20 février 2024.

Le ministre de l'environnement, du développement durable et de la transition écologique était représenté par Yéo Nabagné, son Directeur de cabinet adjoint.

Il a assuré les experts internationaux de la volonté de la Côte d'Ivoire à réduire ses émissions de carbone. Le pays, selon le représentant du ministre, a même revu en hausse ses objectifs, passant de 28,25% à 30,41% de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030. « Notre pays a décidé également de renforcer sa résilience dans 5 secteurs prioritaires de son développement économique à savoir l'Agriculture, l'élevage, l'aquaculture, les forêts et l'utilisation des terres. Nous mettons aussi l'accent sur les ressources en eau, la santé et les zones côtières, tous vulnérables au changement climatique.

Par cette ambition renforcée, notre pays marque sa ferme volonté de réduire son empreinte carbone et de participer à l'effort global de réduction des émissions de Gaz à effet de serre dans le cadre de l'accord de Paris », a-t-il dit. L'Union Européenne, le financier du projet, était représentée par son équipe infrastructure durable. «C'est dans la perspective de réduction des impacts négatifs du dérèglement climatique sur notre planète que nous accordons un intérêt particulier à la mise en place au niveau national d'un système Measuring, Reporting and Vérification (Mesure, rapport et vérification. Ndlr) qui permettra la collecte, le rapportage d'informations factuelles, leur évaluation et leur vérification dans le but de déterminer si, quand et comment le pays concerné a atteint ses objectifs climatiques », a dit Luca Ferroni, le représentant de l'Union Européenne.

Des acteurs en charge du mécanisme de mesure, de notification et de vérification du Projet Transition bas carbone ont pris part à un atelier de formation.

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