Lorsque le fokonolona s'approprie la castration des violeurs. Avant-hier, un auteur d'agression sexuelle a été sévèrement châtié par la foule à Morondava. Las des abus sexuels dont sont victimes les plus vulnérables, en l'occurrence les enfants, le fokonolona a saisi le taureau par les cornes. Sitôt tombé entre les mains d'une foule en furie, l'individu identifié comme étant l'auteur du viol a été conduit dans un endroit public pour répondre de son acte.
La sentence n'a pas tardé à tomber et la castration a été prononcée. Contrairement à ce qui est prévu par la loi 2024-002 du 24 janvier 2024, modifiant et complétant certaines dispositions du code pénal malgache, l'intervention est punitive et non médicalisée.
Le prétendu violeur, cloué au pilori, a été de ce fait maîtrisé par de grands gaillards des environs et c'est le vétérinaire du coin qui a pratiqué la castration au moyen des instruments dont il dispose pour les interventions sur les animaux d'élevage ou domestiques, pour lesquels une simple lame de rasoir suffit le plus souvent.