Les États-Unis sont profondément troublés par l'adoption par le Parlement ghanéen d'une loi, officiellement appelée projet de loi sur les droits sexuels humains et les valeurs familiales, qui menacerait les libertés d'expression, de presse et de réunion de tous les Ghanéens, protégées par la Constitution.
Cette information est rendue publique ce 28 février dans un communiqué du Département d'Etat américain. Selon le document, le projet de loi vise à criminaliser toute personne qui s'identifie simplement comme LGBTQI+, ainsi que tout ami, membre de la famille ou membre de la communauté qui ne les dénonce pas.
Ainsi, les États-Unis se font l'écho de l'appel lancé par les Ghanéens qui ont demandé un examen de la constitutionnalité du projet de loi afin de protéger les droits de tous les individus au pays, indique la même source.
A cet égard, le communiquer annonce que ce projet de loi porterait également atteinte à la santé publique, aux médias et aux espaces civiques, ainsi qu'à l'économie du Ghana.
Par ailleurs, le document atteste également que des coalitions internationales d'entreprises ont déjà déclaré qu'une telle discrimination au Ghana nuirait aux affaires et à la croissance économique du pays.
L'administration Biden de rappeler que la tradition ghanéenne de tolérance, de paix et de respect des droits de l'homme est une source de stabilité et de prospérité qui a longtemps servi de modèle aux pays du monde entier. Dès lors, ce projet de loi est incompatible avec ces valeurs et, s'il est adopté, minera cette tradition louable, conclut le communiqué.