Le sommet des leaders des Médias d'Afrique, qui réunit les patrons de médias africains qui sont venus de 48 pays , les décideurs, les organisations de la société civile a démarré ses travaux ce jeudi 09 Mai 2024 à Nairobi, après une pause de maturation de 10 ans.
La cérémonie d’ouverture a été précédée par une séance de démonstration sur des expériences Meta reverse proposées par les jeunes sélectionnés par AllAfrica et Ubuntu Tribe concernant des innovations liées à l’intelligence artificielle et dans la perspective de la transformation du continent. Ceci selon Dr Tendai Kadenhe Mhizha, directrice du sommet, pour montrer la place accordée aux jeunes dans les problématiques du sommet.
L’occasion a été choisie lors de cette cérémonie par le Président, fondateur de Allafrica Amadou Mahtar Ba, de souligner le contexte particulier dans lequel se tient le sommet, rehaussé par la présidence du Dr Akinwumi Adesina, président de la BAD.
En effet, le Kenya vient de subir une violente catastrophe, avec les inondations qui se sont produites depuis plus d’une semaine, au nom de tous les participants, il a exprimé sa compassion au Président William Ruto et au peuple Kenya.
Le Président de Allafrica a par la suite magnifié la présence du Président de la Bad qui depuis 15 ans à Lagos, accompagne le développement de cette initiative de son Groupe.
La BAD a-t-il rappelé est la plus importante institution financière africaine de son rang titulaire de la notation AAA (triple A), et sa présence exprime une convergence sur au moins un point : le développement humain qui fait partie des High Five chers au Programme du Président de la BAD. Le thème de ce sommet « Repenser les médias d’Afrique en cette période de mutations profondes », cadre donc parfaitement avec les objectifs stratégiques de la BAD avec qui AllAfrica partage de fortes convictions pour son développement.
Poursuivant son propos, il n’a pas manqué de relever au moins deux questions et fait une observation.
Pourquoi repenser les médias maintenant, est un point central selon M. Ba car autant ces mutations charrient beaucoup de promesses, mais elles drainent avec l’IA beaucoup d’incertitudes. En effet, selon lui, avec les « fakes news » il ya un risque de perdre la guerre de l’information qui est la mère de toute les guerres.
Ensuite ajoute-il, le choix du Kenya pour la tenue de ce sommet se justifie aisément, car le dynamisme dont fait preuve le pays dans le domaine des TIC, est incontestable. Il s’y ajoute que le Président William Ruto dans son souci panafricain d’ouverture, a aboli les visas d’entrée au Kenya pour les africains.
L’observation final, pour magnifier l’espoir placé au génie des africains pour gérer les mutations auxquelles font face les médias, est selon Amadou Mahtar Ba dans la déclaration de Windhoek, qui aujourd’hui est célébré tous les ans le 03 Mai et qui est l’œuvre de journalistes africains.