La Banque africaine de développement et la société civile main dans la main pour transformer l'Afrique et refondre l'architecture financière mondiale

1 Juin 2024
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African Development Bank (Abidjan)
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Former le voeu d'une croissance inclusive, c'est associer l'ensemble des parties prenantes dans la conception et mise en oeuvre des opérations de développement. Telle a été la conclusion principale du débat intitulé «Mobiliser la société civile pour façonner la transformation de l'Afrique et les réformes de l'architecture financière mondiale », tenu le 31 mai en marge des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement à Nairobi.

L'évènement a été ainsi l'occasion d'exposer les modalités institutionnelles d'implication de la société civile dans les programmes et projets conduits par la Banque.

Modéré par Solomon Mugera, directeur de la communication et des relations extérieures à la Banque, ce panel de discussion a réuni, Beth Dunford, vice-présidente pour l'agriculture, le développement humain et social de la Banque africaine de développement Masheti Masinjila, directeur exécutif du Collaborative Centre for Gender and Development Karuti Kanyinga, directeur de l'Institute for Development Studies Mavis Owusu-Gyamfi, vice-présidente exécutive de l'African Centre for Economic Transformation et Augustine Njamnshi, secrétaire exécutif de l'African Coalition for Sustainable Energy and Access.

Le panel a rappelé que la société civile joue un rôle crucial dans la dynamique de transformation économique et sociale en Afrique. Son implication dans les processus décisionnels apporte de réels avantages. Au-delà de la transparence et de l'égalité des chances qu'elle introduit, une approche inclusive permet d'améliorer la qualité à l'entrée des projets et programmes publics, in fine plus optimaux dans leur conception et mieux adaptés aux besoins des communautés locales.

Faisant écho à cette analyse, Mavis Owusu-Gyamfi a affirmé qu'il est «nécessaire que l'ensemble des parties prenantes adoptent un cadre de mesure quantitatif de la transformation économique s'articulant autour de cinq axes: diversification, compétitivité des exportations, productivité, technologie et bien-être». Cette grille de lecture permettra, selon lui, «d'orienter les décisions politiques et d'assurer un processus de reddition de comptes des pays et de leurs institutions sur la base de données fiables ».

« Cet échange a été déterminant dans l'élaboration d'une feuille de route stratégique qui engage la société civile dans le développement de l'Afrique, s'est félicité Masheti Masinjila. Je suis heureux de participer à cet évènement qui aborde la question de la participation de millions de personnes ordinaires aux débats mondiaux sur la finance et le développement.»

Partageant l'importance d'inclure la société civile dans le processus de développement, Beth Dunford a insisté sur le fait qu'en « travaillant ensemble, il est possible de s'assurer que les réformes sont non seulement mises en oeuvre, mais suivies et évaluées de manière efficace. Cet engagement à rendre des comptes aidera à instaurer la confiance, à garantir la transparence et à obtenir le niveau d'impact que nous envisageons ».

Pour ce qui est de la refonte de l'architecture financière internationale, Augustine Njamnshi a appelé à « mettre en place des structures financières justes, équitables et adaptées aux défis et aux opportunités auxquels est confrontée l'Afrique » avant de souligner qu'il « est possible, ensemble, de peser sur ces réformes et de créer un environnement financier propice au développement durable ».

« Lorsque nous travaillons ensemble, combinant les forces et l'expertise de la société civile et de la Banque africaine de développement, nous pouvons créer un avenir plus inclusif et plus durable pour l'Afrique », a souligné Sijh Diagne, conseiller de la vice-présidente Finance de la Banque africaine de développement Hassatou Diop N'Sele.

Riches d'analyses et de pistes d'actions, les débats permettront d'éclairer le prochain forum de la société civile d'Afrique afin de renforcer davantage l'engagement collectif pour une croissance durable et partagée.

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