Afrique: Transformation économique du continent africain - Le secteur privé appelle à une coopération renforcée des États

La 7e édition du Forum international Afrique développement réunit des investisseurs internationaux, décideurs, pour échanger sur l'avenir de l'Afrique.

La 7e édition du Forum international Afrique développement a officiellement ouvert, hier, ses portes à Casablanca, capitale économique du Maroc. Elle est organisée par un groupe bancaire marocain, à travers son Club Afrique développement en partenariat avec le fonds panafricain Al Mada, sur le thème : « Ici, on investit ».

À l'ouverture des travaux, Mohamed El Kettani, président-directeur général du Groupe bancaire marocain, a lancé un appel aux gouvernements, aux secteurs privés et aux partenaires internationaux à réaliser des investissements et à renforcer la coopération entre les États du continent africain, afin de transformer les défis en opportunités.

« L'Afrique est bien positionnée pour devenir un moteur de développement global. La transformation durable de ses atouts doit s'appuyer sur des politiques à la fois disruptives et inclusives, sur des investissements stratégiques et sur une allocation optimisée des ressources », a-t-il indiqué.

Il a souligné que l'Afrique est dotée d'atouts colossaux, notamment des ressources naturelles abondantes, un potentiel agricole énorme et une population jeune. C'est pourquoi, le président directeur général a invité les pays à investir dans des secteurs clés comme les infrastructures modernes, afin de créer des emplois pour la jeunesse, d'accélérer l'industrialisation et de favoriser l'innovation technologique.

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Mohamed El Kettani a ajouté : « Il est impératif d'investir de manière volontariste dans le commerce intra-africain qui demeure en deçà de son potentiel et est sans doute le levier de développement le plus décisif pour notre continent ».

Quant à Wamkele Mene, secrétaire général de la Zone de Libre-échange continentale africaine (Zlecaf), il a souligné que la Zlecaf est une réponse pertinente aux freins à l'investissement, notamment le manque d'infrastructures et les règlementations douanières et commerciales trop contraignantes.

De son côté, Ryad Mezzour, le ministre marocain de l'Industrie et du Commerce, a fait savoir que le sous-développement n'est pas une fatalité. S'agissant de son pays, il a souligné que 85 % de ses ressources naturelles sont transformés, contribuant ainsi à garantir la sécurité alimentaire du royaume.

Répondant à ceux qui affirment que le continent africain n'est pas suffisamment bon et corrompu, le ministre a déclaré : « Nous sommes capables de tout. Nous pouvons réaliser l'impossible et voulons investir, aujourd'hui, afin que l'Afrique prenne la place qu'elle mérite. »

Pour sa part, le ministre du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana et par ailleurs, chef de la délégation ivoirienne, a souligné que ce forum est une opportunité pour le continent africain, car il vise à rechercher les mécanismes nouveaux pour un investissement massif, grâce à une mutualisation des efforts dans le cadre de la promotion de la coopération intra- africaine. Ce, en vue de la transformation structurelle de l'économie du continent. La 7e édition du Fiad prend fin aujourd'hui.

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