Afrique: Paris 2024 - Pour les proches d'athlètes venus en France, ces Jeux olympiques sont aussi une fête

Vue depuis les tribunes de l'aire de jeux du site de compétition Stade tour Eiffel, lors de la pose du sable des terrains de volleyball de plage – 10 juillet 2024

C'est le jour J pour le lancement des Jeux olympiques de Paris 2024 avec la cérémonie d'ouverture sur la Seine, ce 26 juillet. Une fête bien sûr en premier lieu pour les athlètes pour qui il s'agit souvent de l'aboutissement d'une vie, mais aussi pour leurs proches ou des fans qui partagent leur fierté, parfois leurs ambitions ou leurs difficultés. Rencontre avec trois proches d'athlètes africains qui font ou s'apprêtent à faire le voyage.

Maillot rouge et noir de l'Angola sur le dos, Pedro s'apprête à suivre le tournoi de handball des Jeux olympiques de Paris 2024 auquel sa nièce participe. Il a économisé pendant quatre ans pour découvrir Paris pendant les JO. « Pour moi, ça a été un rêve et un objectif, depuis quatre ans, d'assister aux Jeux, de soutenir les participants angolais, abonde-t-il. J'adore le sport. C'est un superbe moyen d'unifier les pays, alors c'est génial d'y prendre part ».

« On a eu le temps de visiter, d'aller à la Tour Eiffel, à l'Arc de Triomphe »

Dans les allées du village olympique, certains flânent pendant que les athlètes s'entraînent. Raymond est indonésien, installé aux États-Unis : il est le petit ami de Maxine Esteban, escrimeuse représentant la Côte d'Ivoire. « Bien sûr, on entendra que moi dans la salle pour la soutenir, lance-t-il. C'est une expérience mémorable, être ici avec Maxine, la voir réaliser son rêve en escrime. En plus, on a eu le temps de visiter, d'aller à la Tour Eiffel, à l'Arc de Triomphe. C'est super ici ! » Raymond promet de trouver au plus vite le drapeau tricolore ivoirien.

Sur les plages de Marseille la semaine prochaine, on verra celui de l'île Maurice. La famille du kitesurfeur Jean de Falbaire, est en train de faire ses valises, à Maurice comme en Finlande, pays d'origine de sa maman, Outil. « Oui, oui, oui, je vais partir avec mon drapeau mauricien, s'amuse-t-elle, jointe par téléphone. Et voilà, on va aller sur la plage à Marseille. Il y a un groupe de parents qui sont tous excités, qui suivent dès qu'ils peuvent. Et puis j'ai la famille qui vient de Finlande. Donc, il y a une grande excitation et une grande réunion ».

Pour nombre d'Africains francophones, ce sera soutien minimum en revanche : en raison du coût du déplacement et de l'hébergement, et parfois aussi des difficultés à obtenir des visas, il est bien difficile d'organiser le voyage. Ils comptent souvent sur la mobilisation des diasporas en Europe.

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