Afrique: Chocs Climatiques - La Banque Mondiale soutient les pays vulnérables

Inondation dans les bas quartiers, les habitants font des déménagements dans l’eau.

Une somme de neuf cent vingt-six millions de dollars a été octroyée par la Banque Mondiale afin de renforcer la résilience face aux chocs climatiques en Afrique de l'Est et australe. Plus de six millions de personnes dans ces régions en seront les bénéficiaires.

Aide. La Banque mondiale a élaboré un programme d'appui afin de renforcer la préparation financière des pays africains dans la zone Est et australe face aux chocs climatiques. Il s'agit du Regional Emergency Preparedness & Access to Inclusive Recovery Project (REPAIR) ou Programme régional pour la préparation aux situations d'urgence et un relèvement inclusif. Doté d'un budget de 926 millions de dollars, ce programme vise à s'étendre d'ici 2031 selon un communiqué de l'institution de Bretton Woods. Le programme REPAIR vise à améliorer les ressources mutualisées et à anticiper des capitaux privés sur les marchés afin d'accroître la protection financière des pays participants. Plus de six millions d'habitants dans la région des Comores, du Mozambique et de Madagascar seront les bénéficiaires de ce financement à travers ce programme.

Pertes

Les sécheresses, les inondations et les cyclones tropicaux sont les principaux facteurs de ce trouble climatique, notamment dans la zone Est et australe de l'Afrique. Ces phénomènes naturels entraînent des pertes humaines et économiques considérables dans les pays vulnérables aux changements climatiques. Ces causes aggravent la pauvreté et entravent les efforts de développement à long terme. Dans le cas de Madagascar, par exemple, une valeur de cinq cent sept millions de dollars a été enregistrée, causée par les dégâts laissés par le passage de la tempête tropicale Freddy en 2023, tandis que la tempête tropicale Gamane a laissé vingt-neuf mille sinistrés en avril dernier.

« Nous savons d'expérience qu'il peut être difficile de collecter des fonds immédiatement après une catastrophe. Avec le programme REPAIR, les gouvernements disposeront de financements prévus en amont, prêts à être déboursés lors de la prochaine catastrophe », explique Boutheina Guermazi, directrice de l'intégration régionale pour l'Afrique et le Moyen-Orient à la Banque Mondiale.

En effet, cette stratégie vise à renforcer l'efficacité, à encourager les pays à partager leurs connaissances et leurs solutions, à améliorer la planification et la préparation aux catastrophes afin de protéger les communautés vulnérables. « Nous ne savons jamais qui et comment une catastrophe naturelle va frapper, mais nous savons que les pays d'Afrique australe sont très vulnérables à de tels chocs.

Le programme REPAIR leur permettra de réagir avec rapidité et souplesse aux incidents mineurs comme aux crises majeures, en veillant à ce que l'aide financière parvienne rapidement à ceux qui en ont le plus besoin », souligne Idah Z. Pswarayi-Riddihough, directrice des opérations de la Banque Mondiale pour le Mozambique, Madagascar, Maurice, les Comores et les Seychelles, dans son communiqué.

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