Madagascar: Vigilance renforcée face à la variole du singe

Depuis le début du mois de mai 2022, des cas de variole simienne ont été signalés dans des pays où la maladie n’est pas endémique et continuent d’être signalés dans plusieurs pays endémiques.

Pour le moment, ce n'est pas la panique, mais l'alerte est sérieuse. L'OMS a pris les devants et a déclaré la variole du singe ou Mpox « urgence sanitaire publique de sécurité continentale ».

L'alerte a permis de mobiliser les moyens et de coordonner la réponse à cette épidémie qui se propage sur le continent africain au-delà de la zone endémique. Elle avait déjà été contenue lors de son apparition en 2023, mais sa résurgence dans certains pays d'Afrique et l'apparition de quelques cas en dehors de leurs frontières poussent l'organisation internationale à demander à toutes les autorités médicales de faire preuve de vigilance.

Vigilance renforcée face à la variole du singe

La première alerte avait été lancée en juillet 2022 et l'état d'urgence sanitaire a été proclamé jusqu'en 2023. Mais en 2024, le nombre de cas a explosé et a atteint le nombre de 18 000 dans au moins 12 pays africains, dont certains n'avaient jamais été touchés. On a constaté 540 décès. L'OMS a appelé les nations les plus touchées à procéder à une campagne de vaccination pour contenir l'épidémie.

En effet, la vaccination est le moyen le plus efficace à utiliser. La production de vaccins va s'accélérer. Pour le moment, la vigilance est en train de se renforcer partout dans le monde. C'est le cas de Madagascar qui a renforcé les mesures de prévention déjà en place lors de la crise de la Covid. Les épidémiologistes précisent que le virus ne se transmet pas par voie aérienne. Elle se transmet par le toucher et par la promiscuité avec des personnes à risques.

Elle peut se propager lors des rapports sexuels. Il faut respecter les gestes barrières comme la distanciation sociale et le lavage des mains. Les symptômes sont facilement reconnaissables : apparition d'une forte fièvre et de vésicules sur le visage. Il est nécessaire d'approcher tout de suite les services de santé pour qu'un traitement adéquat soit appliqué. La vigilance est donc de mise car notre population est très vulnérable.

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