Le ministre de la Santé publique, le professeur Zely Randriamanantany, a effectué une visite et une saisie inopinée auprès d'un dépositaire de médicaments. Un produit contraceptif interdit de vente y a été découvert.
Inopiné. Le ministère de la Santé publique intensifie sa lutte contre la vente illégale de produits contraceptifs. Le ministre, professeur Zely Arivelo Randriamanantany, a découvert un dépositaire de médicaments à Ampefy, qui en vend illégalement lors de sa descente inopinée dans la région Itasy, vendredi. « Le Sayana press, un produit contraceptif, ne devrait être disponible qu'au niveau des établissements de santé publics, où il est offert gratuitement.
Ce dépositaire vend ce produit illégalement, sans autorisation », a-t-il déclaré dans une courte vidéo publiée sur la page Facebook du ministère. Ce département a porté plainte contre ce dépositaire de médicaments auprès de la Brigade de gendarmerie à Soavinandriana Itasy. Les enquêtes sont en cours.
Ce détournement d'intrants de santé n'est pas un phénomène récent, et il ne concerne pas uniquement les produits contraceptifs. Le Plumpy'nut et Plumpy'sup, des aliments thérapeutiques pour les personnes atteintes de malnutrition aiguë, également interdits de vente, sont commercialisés un peu partout.
Avertis
Des sources au niveau de quelques Centres de santé de base affirment, par ailleurs, avoir vu des intrants utilisés dans la lutte contre le paludisme, assignés aux formations sanitaires publiques, mis en vente sur le marché. Le gouvernement a placé le planning familial au coeur de ses priorités pour le développement du pays. Il a rendu les produits contraceptifs plus disponibles et plus accessibles au niveau des Centres de santé de base, pour atteindre l'objectif de l'État, qui est d'augmenter le taux de prévalence de la contraception et de limiter le nombre de naissances à trois.
Les auteurs de ce détournement d'intrants de santé sont avertis. Le professeur Zely Arivelo Randriamanantany a donné des directives pour poursuivre la chasse à ces vendeurs illicites. « Signalez au ministère de la Santé publique via nos multiples plateformes si vous constatez ces produits en dehors des centres de santé publique », a-t-il annoncé.