- Le Zimbabwe va procéder au premier abattage d'éléphants depuis 1988, visant à équilibrer l'écosystème après la sécheresse.
- Cette décision a été prise en raison d'une grave sécheresse qui a rendu la faune vulnérable à la soif et à la famine.
- Le gouvernement insiste sur le fait que l'abattage est un choix humain qui permet d'éviter des souffrances prolongées et de favoriser l'épanouissement des espèces sauvages restantes.
Le Zimbabwe va procéder à son premier abattage d'éléphants depuis 1988, en ciblant environ 200 éléphants sur ses troupeaux, qui en comptent plus de 100 000.
Cette décision fait suite à une grave sécheresse qui a rendu la faune vulnérable à la soif et à la famine, et le gouvernement a opté pour l'abattage afin de préserver l'équilibre de l'écosystème.
"L'abattage des éléphants est un choix difficile mais humain", a déclaré Nick Mangwana, secrétaire à l'information et à la publicité. Il a souligné que l'abattage visait à éviter des souffrances prolongées chez les animaux tout en garantissant la prospérité de la faune restante.
Key Takeaways
Le Zimbabwe, qui abrite la deuxième plus grande population d'éléphants au monde après le Botswana, est confronté à des pénuries alimentaires dues à la sécheresse provoquée par El Niño, qui a fait disparaître des cultures essentielles cette année. La plupart des éléphants se trouvent dans le parc national de Hwange, le plus grand du pays avec 5 656 miles carrés.
L'autorité de gestion des parcs et de la faune sauvage du pays est encore en train de finaliser la logistique, y compris les permis et les zones d'intervention spécifiques. L'abattage est conforme au quota de chasse du Zimbabwe dans le cadre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).