- L'économie ghanéenne a connu une croissance de 6,9 % au deuxième trimestre 2024, dépassant les attentes et enregistrant une croissance significative dans les secteurs de l'industrie, de l'agriculture et des services.
- La croissance la plus forte a été enregistrée dans le secteur industriel (9,3 % en glissement annuel), tandis que les secteurs de l'agriculture et des services ont progressé respectivement de 5,4 % et de 5,8 %.
- Malgré une croissance globale, le sous-secteur du cacao au Ghana a connu un quatrième trimestre consécutif de contraction.
L'économie ghanéenne a progressé de 6,9 % au deuxième trimestre 2024, marquant ainsi sa croissance la plus rapide en cinq ans et dépassant de plus du double les estimations des économistes, grâce à de meilleures performances dans les secteurs de l'industrie, de l'agriculture et des services.
Cette croissance fait suite à une expansion révisée de 4,8 % au trimestre précédent, selon Samuel Kobina Annim, statisticien du gouvernement. Le secteur industriel a connu la plus forte croissance, augmentant de 9,3 % en glissement annuel, tandis que l'agriculture et les services ont augmenté de 5,4 % et 5,8 % respectivement.
Malgré cela, le sous-secteur du cacao, qui représente une part importante de l'agriculture ghanéenne, s'est contracté pour le quatrième trimestre consécutif. Le cedi ghanéen est resté stable, s'échangeant à 15,7 pour un dollar, tandis que les obligations arrivant à échéance en 2032 ont légèrement augmenté.
Points clés à retenir
La croissance économique plus rapide que prévu du Ghana donne un coup de pouce à la campagne présidentielle du vice-président Mahamudu Bawumia en vue de l'élection de décembre 2024. M. Bawumia s'est engagé à maintenir la croissance à 6 % par an, en mettant l'accent sur l'agriculture, les petites entreprises et l'exploitation minière.
Cependant, les préoccupations du public concernant la gestion économique et le coût élevé de la vie restent un défi pour le parti au pouvoir. Le Ghana poursuit son redressement à la suite d'une restructuration de la dette, soutenue par un programme du FMI qui comprend des mesures d'austérité.