Afrique: Le droit aux aliments au service d'une vie et d'un avenir meilleur

Une grande partie de la nourriture achetée en Afrique provient de marchés locaux comme celui de Lagos. (Illustration)
éditorial

Les agriculteurs du monde entier produisent suffisamment d'aliments pour nourrir plus de la population mondiale, mais la faim persiste. Jusqu'à 733 millions de personnes sont confrontées à la faim en raison de conflits, de chocs climatiques répétés et de ralentissements économiques.

Cette situation touche plus durement les pauvres et les personnes vulnérables, dont beaucoup sont des ménages agricoles, ce qui reflète l'aggravation des inégalités entre les pays et à l'intérieur de ceux-ci.

La nourriture est le troisième besoin humain le plus fondamental après l'air et l'eau – chacun devrait avoir le droit à une alimentation adéquate. Les droits humains tels que le droit à l'alimentation, the right to food à la vie et à la liberté, au travail et à l'éducation sont reconnus par la Déclaration universelle des droits de l'homme et par deux pactes internationaux juridiquement contraignants.

Alors pourquoi la Journée mondiale de l'alimentation parle-t-elle d'ALIMENTS ?

'Par «aliments», on entend' diversité, nutrition, prix abordables, accessibilité et sécurité. Une plus grande diversité d'aliments nutritifs devrait être disponible dans nos champs, dans nos filets de pêche, dans nos marchés et sur nos tables, pour le bien de tous.

Environ 2,8 milliards de personnes dans le monde ne peuvent se permettre un régime alimentaire sain. Les régimes alimentaires malsains sont la principale cause de toutes les formes de malnutrition (sous-nutrition, carences en micronutriments et obésité), qui existent aujourd'hui dans la plupart des pays, toutes classes socio-économiques confondues. Pourtant aujourd'hui, trop de gens souffrent de la faim et ne peuvent pas se permettre des régimes alimentaires sains.

Les personnes les plus vulnérables sont souvent contraintes de se rabattre sur des aliments de base ou des aliments moins chers qui peuvent être mauvais pour la santé, tandis que d'autres souffrent de l'indisponibilité d'aliments frais ou variés, ne disposent pas des informations nécessaires pour choisir un régime alimentaire sain, ou optent simplement pour la commodité.

La faim et la malnutrition sont encore exacerbées Par des crises prolongées qui résultent d'une combinaison de conflits, de phénomènes météorologiques extrêmes et de chocs économiques. Les systèmes agroalimentaires, dans leur ensemble, sont vulnérables aux catastrophes et aux crises, en particulier aux effets du changement climatique, mais en même temps, ils génèrent de la pollution, dégradent les sols, l'eau et l'air, et contribuent aux émissions de gaz à effet de serre et à l'appauvrissement de la biodiversité. En transformant les systèmes agroalimentaires, il est possible d'atténuer le changement climatique et de soutenir des moyens de subsistance pacifiques, résilients et inclusifs pour tous.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 110 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.