Effervescence au niveau de toutes les écoles préscolaires et jardins d'enfants, dans les établissements scolaires ainsi que les fokontany lors de la campagne de vaccination à Mahajanga, la semaine dernière. Dans le cadre de la campagne de vaccination contre la rougeole et la poliomyélite, initiée par le ministère de la Santé publique avec l'appui de l'OMS et de l'Unicef et des partenaires, une grande sensibilisation a été effectuée durant cinq jours afin d'inciter les parents à faire vacciner leurs enfants.
« La prévention de la poliomyélite, la lutte contre la rougeole et le rattrapage vaccinal sont les objectifs de cette action. Ces deux maladies laissent des séquelles à vie, dont la paralysie, mais elles peuvent aussi être mortelles. Nous incitons les parents à rejoindre les centres de santé et établissements pour se faire vacciner », a déclaré le directeur régional de la santé publique Boeny, docteur Julio Ramilijaona, lors du lancement officiel à l'EPP Fanantenana à Fiofio, lundi 15 octobre dernier.
Si auparavant, les cibles étaient les enfants de moins de 15 ans, ceux de moins de 59 mois étaient visés par cette grande campagne de vaccination gratuite, répartie en trois étapes.
Le vaccin contre la polio (VPO) était administré par voie orale aux enfants de 0 à moins de 59 mois, tandis que le vaccin contre la rougeole (VAR) a été injecté par piqûre pour les nouveau-nés de 9 mois jusqu'aux enfants de 59 mois. Ensuite, le rattrapage vaccinal était destiné aux enfants de 12 à 59 mois qui n'avaient jamais reçu le vaccin ou n'avaient pas pu réaliser le vaccin de routine auprès des CSB.
Depuis le mois de mai, c'est la troisième campagne de vaccination réalisée dans la région de Boeny cette année. La seconde édition s'est déroulée en juillet dernier.
« Le vaccin consiste à renforcer l'immunité ou les anticorps de l'enfant contre ces maladies. Rappelons qu'en 2018, beaucoup de décès ont été recensés suite à l'épidémie de rougeole. Il est ainsi important de le recommencer. Les parents ne doivent pas afficher de réticence, car cela ne constitue aucun risque », avait souligné la responsable de la vaccination au niveau de la DRSP, Dr Evelyne.