Au Gabon, la campagne électorale pour le référendum constitutionnel prévu le 16 novembre prochain s'ouvre le 7 novembre et prendra fin le 15 novembre, a annoncé le ministre de l'Intérieur Hermann Immongault lors d'une conférence de presse en fin de semaine. Le gouvernement autorise les observateurs internationaux à observer ce scrutin, ce qui n'avait pas été le cas lors des élections générales organisées en août 2023, par le pouvoir déchu d'Ali Bongo.
« Cette consultation cruciale pour notre pays sera ouverte aux observateurs internationaux pour renforcer la crédibilité de notre processus électoral », a notamment déclaré le ministre. Hermann Immongault a rappelé que c'est le président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema qui s'est personnellement engagé à autoriser le déploiement des observateurs internationaux.
« Cette ouverture n'est toutefois pas un blanc-seing », a tempéré le ministre qui rappelle que le déploiement des observateurs est régi par le Code électora,l qui encadre leurs actions. Les ONG locales saluent une bonne décision.
L'ancien régime avait verrouillé l'entrée au Gabon des observateurs et de la presse internationale qui souhaitaient couvrir les élections générales d'août 2023. Le chaos dans l'organisation de ces dernières s'est soldé par le coup d'État qui a déposé le président Ali Bongo, il y a un an.
Le 16 novembre, les Gabonais auront le choix entre deux bulletins : le vert pour voter « oui » ou le rouge pour voter « non » au projet de Constitution. Celui-ci prévoit notamment un régime présidentiel à la place du régime semi-parlementaire en vigueur.