Enlevée le 26 octobre dernier chez elle à Savannah Street à Bamenda, Joko Frida, la deuxième adjointe au maire de Bamenda 2 a été assassinée. Quelques heures après, elle avait assisté à la projection du Film documentaire sur le président Paul Biya. La triste nouvelle a été confirmée par un communiqué du Préfet de Mezam, dans la région du Nord-Ouest. La découverte de sa dépouille mortelle hier lundi matin a provoqué une onde de choc dans la capitale régionale du Nord-Ouest.
Dans une lettre musclée,le médiateur universel, condamne cet acte qu'il juge de barbare
Lire l'intégralité de son indignation en dessous.
Au-delà de l'indignation, de la condamnation absolue et des protestations: QUE FAIRE VRAIMENT ?
Quand une supposée guerre de libération devient le crime aveugle et le terrorisme de sang-froid, accompagné des relents de banditisme avéré, le dialogue devient impossible, la vraie guerre de destruction de l'ennemie devient inéluctable, et l'autorité du pouvoir d'Etat, pouvoir souverain et suprême revêtu de la reconnaissance et de la légitimité internationales s'impose incontestablement, par tous les moyens et par toutes les voies de sa seule discrétion.
Voici Mama DJOKO FRIDA, la Maire, l'élue du peuple local, après Ayafor la gardienne de prison, après les écoliers de Kumba.......et les autres.
Lâche ! Lâche ! Lâche ! C'est lâche ce que vous venez de faire, vous, vous-là, vous aux visages anonymes et aux mains ensanglantés du sang des martyrs de l'innocence crucifiés pour leur attachement à la patrie ou pour le soupçon de leur refus de la violence et du sécessionnisme, vous payerez tôt ou tard un prix encore plus élevé que la quantité de sang versé. Vous payerez absolument, inéluctablement et certainement.
Nous devons condamner avec la plus haute des indignations et le plus haut des cris, cette nouvelle lâcheté, lâcheté en plein débat, oui mais alors, quel débat vraiment, sur la torture ? Levez-vous, levons-nous comme une seule âme éplorée et consternée, pour regarder chacun devant sa porte, dans sa chambre, sous son lit, avant de porter l'estocade de l'injure et de la profanation sur ceux qui dirigent le Cameroun au plus haut. Non, à ce stade, je ne me sens plus assez de courage ni de raison logique, pour appeler au dialogue.
Je sais, Médiateur dans l'âme, dans le sang, dans l'esprit, la parole et le regard, que cette ligne de recul de la médiation et du pardon, nous laisse peu de chemins de paix par le consensus, par les mains tendues. Pourtant, je ne peux plus m'enfoncer dans une voie qui en face, ne trouve pour répondant, que des adeptes des tueries aveugles, des assassinats et des lâchetés destructrices. QUE FAIRE, AVEC QUI ?
Non, il ne s'agit peut-être plus simplement ou toujours de dénonciation des discriminations, ou du mauvais partage du pouvoir. Ce qui se présente dorénavant, appelle à la démonstration de ce qu'est le pouvoir, l'autorité de l'Etat et sa sublime réponse pour protéger les populations, les personnes et les biens sur son territoire. Malheur à qui dorénavant voudra nous confondre avec ces égarés. Non, le QUE FAIRE, a déjà une réponse aujourd'hui. Je crains que cette réponse, nous renvoi à l'histoire des pacifications brutales, cruelles mais nécessaires et indispensables. Le traitement des séparatismes à travers le monde, lorsque ces derniers ont recouru à des actes terroristes et criminels similaires, nous enseigne et nous renseigne. Trahison ou pas trahison, la guerre, la vraie guerre doit maintenant être menée.
Le salut n'est plus que dans la guerre, la guerre, la guerre et jusqu'au dernier terroriste. Des gens ne sont plus disposés à rien d'autre, qu'à cette issue, et tant pis. Le Cameroun doit exister en tant qu'Etat fort, en tant que République intégrale, entière et souveraine, et son peuple doit demeurer dans l'unité, une complète et parfaite solidarité. Ceux qui ont trop prêté l'oreille à ces tueurs, criminels et terroristes inqualifiables au nom de ce que quelqu'un est discriminé, doivent se raviver.
Assez ! La guerre qui s'annonce, sera sans concession, et jamais ceux qui ont assassiné Djoko Frida, n'auront le dessus. Les populations que l'on désigne comme anglophones, ont pleinement, consciemment et loyalement participé et contribué à la fortification de la nation camerounaise ainsi qu'à l'édification de l'Etat camerounais. Elles ont occupé des positions de pouvoir les plus prestigieuses au sommet des institutions républicaines. On ne va pas refaire l'histoire ou renier notre existentiel, à cause des frustrations et des ambitions de quelques élites égarées et ingrates, qui instrumentent des criminels.
En dépit de tout, il est de notoriété historique, que même en face des pires criminels et des montagnes de cadavres, les gens se sont parlés. Mais quels interlocuteurs, pour quels buts et pour quels objectifs, selon quels mécanismes ou formules, pour quel genre ou forme d'Etat ?
Allez et reposez en paix, madame le Maire, la nation entière vous portera à jamais dans sa mémoire historique et patriotique./.