- Les électeurs gabonais approuvent à 92 % la nouvelle constitution qui porte à sept ans la durée du mandat présidentiel.
- Le nouveau cadre abolit le rôle du premier ministre, introduit un poste de vice-président et limite les mandats présidentiels à deux périodes de sept ans.
- La Constitution fixe une limite d'âge de 70 ans pour les candidats à la présidence et exige que les deux parents soient de nationalité gabonaise.
Les électeurs gabonais ont approuvé une nouvelle constitution prolongeant les mandats présidentiels de cinq à sept ans, 92 % d'entre eux ayant soutenu la mesure lors d'un référendum, selon le ministre de l'intérieur Hermann Immongault.
Le taux de participation a été de 54 %. La nouvelle constitution est considérée comme une étape clé vers le retour à un régime civil après le coup d'État militaire qui a renversé le président Ali Bongo en 2023.
Le nouveau cadre abolit le rôle du premier ministre, introduit un poste de vice-président et limite les mandats présidentiels à deux périodes de sept ans. Il fixe également une limite d'âge de 70 ans pour les candidats à la présidence et exige que les candidats aient des parents de nationalité gabonaise.
Points clés à retenir
La réforme constitutionnelle ouvre la voie au chef militaire Brice Oligui Nguema, 49 ans, qui pourrait se présenter à la prochaine élection présidentielle prévue en août 2025. M. Nguema, qui a chassé M. Bongo du pouvoir après 55 ans de règne de sa famille, a mis l'accent sur le retour à l'ordre constitutionnel. Les réformes visent à remodeler le système politique gabonais, marquant une rupture avec le régime dynastique de longue date qui définissait la gouvernance du pays.