Namibie: Le pays organise des élections sous haute surveillance dans un contexte de défis croissants

27 Novembre 2024
  • La Namibie en passe de devenir un important producteur de pétrole et de gaz
  • La Swapo est confrontée à un déclin de son soutien en raison du chômage, de la corruption et des inégalités.
  • La vice-présidente Netumbo Nandi-Ndaitwah pourrait devenir la première femme à diriger la Namibie

La Namibie, en passe de devenir un important producteur de pétrole et de gaz, vote mercredi dans ce qui devrait être son élection la plus compétitive depuis son accession à l'indépendance en 1990.

La South West Africa People's Organisation (Swapo), au pouvoir depuis 35 ans, doit faire face à un déclin de son soutien en raison du chômage, de la corruption et des inégalités. La candidate de la Swapo, la vice-présidente Netumbo Nandi-Ndaitwah, pourrait devenir la première femme dirigeante de la Namibie.

Son principal rival est Panduleni Itula, fondateur des Patriotes indépendants pour le changement, qui a recueilli 29 % des voix lors de l'élection présidentielle de 2019 en tant qu'indépendant. Le système électoral namibien exige qu'un candidat obtienne plus de 50 % des voix pour remporter la présidence à l'unanimité, avec un second tour si aucune majorité n'est atteinte.

Points clés à retenir

Les élections en Namibie soulignent l'évolution de la dynamique politique en Afrique australe, les partis dominants comme la Swapo étant confrontés à des défis croissants. Le résultat déterminera la capacité du pays à exploiter les recettes pétrolières attendues tout en s'attaquant aux problèmes sociaux et économiques urgents.

La participation des électeurs et les coalitions de partis pourraient jouer un rôle essentiel dans la détermination de l'avenir politique et économique de la Namibie. Le prochain gouvernement devra relever des défis tels qu'un taux de chômage de 43 %, une pénurie de logements et la gestion d'un boom attendu des hydrocarbures grâce aux récentes découvertes de pétrole en mer. Les partis d'opposition mettent en garde contre les risques d'une mauvaise gouvernance des ressources sans une plus grande transparence.

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