Burkina Faso - La Banque africaine de développement poursuit son soutien au secteur privé

5 Décembre 2024
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African Development Bank (Abidjan)

La Banque africaine de développement a pris une part active à la 21e Rencontre nationale entre le gouvernement burkinabè et les représentants du secteur privé, qui s'est tenue du 21 au 23 novembre 2024 à Bobo-Dioulasso, sur le thème suivant : « Contribution des investisseurs nationaux dans les initiatives endogènes de développement et de consolidation de la souveraineté économique du Burkina Faso ».

Présidée par le Premier ministre, Apollinaire Kyélem de Tambèla, la rencontre a été couplée à la tenue de la 6e édition de la Semaine de l'industrie burkinabé. Elle a réuni tous les grands acteurs du monde des affaires, offrant ainsi à la Banque l'opportunité de mieux faire connaître ses actions en faveur du secteur privé national.

Le responsable régional des Opérations non souveraines de la Banque, Boris Honkpehedji, a présenté les outils financiers que l'institution met à la disposition des opérateurs économiques : prêts, prises de participation, accords de participation aux risques, lignes de crédit, facilités de financement des produits de base, assistance technique, garanties, entre autres. Les modalités et conditions d'éligibilité aux financements de la Banque ont également été exposées.

Le responsable pays de la Banque africaine de développement au Burkina Faso Daniel Ndoye, a souligné l'engagement de la Banque aux côtés du secteur privé burkinabè. Il a relevé le rôle essentiel des petites et moyennes entreprises (PME) dans l'économie du pays et indiqué que la Banque soutenait ces acteurs essentiels à travers des lignes de financement à des institutions locales telles que Fidelis Finance et Coris Bank. Dans le même sens, l'appui apporté aux fonds d'investissement, notamment à SINERGI Burkina, entité entièrement dédiée au financement et à l'accompagnement des PME, lui a permis de contribuer au financement de plus d'une vingtaine entreprises du secteur.

M. Ndoye a également assuré que la Banque était outillée pour soutenir directement les initiatives privées de grande envergure, notamment dans l'agrobusiness, l'énergie, les transports routier, aérien et aéroportuaire, et la pharmacie. « Ces projets structurants, nécessaires pour soutenir l'industrialisation du pays, requièrent des ressources très importantes et des modalités de financement spécifiques, parfois sous forme de partenariat public-privé que la Banque est à même d'appuyer », a-t-il précisé.

Outre les financements octroyés via son guichet privé, les projets et programmes de développement du gouvernement constituent également des leviers pour créer des opportunités d'affaires pour le secteur privé. Ainsi, le Projet de développement intégré des chaînes de valeur maïs, soja, volaille, poisson et de résilience (PIMSAR), et le Projet de développement des chaînes de valeur intégrées de l'élevage (PDCVIE), permettront une forte implication du secteur privé aux côtés des institutions publiques et instituts de recherche. Quant au Projet Yeleen d'électrification rurale, il offrira aux entreprises privées locales l'opportunité de déployer des mini-réseaux et d'installer des kits solaires dans plusieurs communes.

La Banque soutient également la création de zones de transformation agro-industrielle. Selon M. Ndoye, « elles permettront aux entreprises privées de transformation agroalimentaire de s'implanter à proximité des zones de production et d'établir des chaînes de valeur industrielles compétitives. Ces zones seront bénéfiques à plusieurs filières au Burkina Faso ».

Par ailleurs, la Banque africaine de développement contribue à améliorer l'environnement des affaires au Burkina en soutenant des réformes institutionnelles et juridiques via des projets tels que le Programme d'appui aux réformes dans le secteur de l'énergie (PARSE) et le Projet d'appui à la transformation de l'économie et à la création d'emploi (PATECE). Ces réformes contribuent à consolider la gouvernance économique et à accroître la compétitivité du secteur privé burkinabè.

« Nous continuerons à soutenir le secteur privé burkinabè en mobilisant des financements innovants et en catalysant les investissements indispensables à la transformation économique », a assuré M. Ndoye. Cet engagement, qui s'inscrit dans la Stratégie décennale 2024-2033 du Groupe de la Banque, arrive à point nommé : lors d'une audience accordée le 11 novembre 2024 à l'administrateur de la Banque pour le Burkina, Désiré Guédon, le ministre de l'Économie et des Finances, gouverneur de la Banque pour le Burkina, Aboubakar Nacanabo, avait appelé à plus de soutien au secteur privé national.

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