Le chef de l'Etat congolais a foulé le sol libyen, le 9 décembre, pour des entretiens avec les principaux acteurs de la crise qui secoue ce pays depuis plus de dix ans.
En sa qualité de président du Comité de haut niveau de l'Union africaine, Denis Sassou N'Guesso a plaidé auprès de ses interlocuteurs la signature par toutes les parties de la Charte de la réconciliation nationale censée ramener la stabilité et ouvrir la voie à l'organisation d'élections inclusives.
A son arrivée à Tripoli, le président de la République a été accueilli par Mohamed Al Younès Menfi, président du Conseil présidentiel du gouvernement d'union nationale libyen. Il a poursuivi sa mission à Benghazi dans l'est pour y rencontrer le maréchal Khalifa Aftar, commandant en chef de l'armée nationale libyenne.
Les villes de Tripoli et Benghazi et les institutions rivales en place symbolisent à elles seules la complexité du conflit libyen et la nécessité de parvenir à une réconciliation pour le bien de ce pays instable depuis la disparition du colonel Mouammar Kadhafi en 2011.