Le vote de la motion de soutien au maire Barthélémy Toye Dias annoncé par le bureau municipal du conseil municipal de la ville de Dakar n'a pas pu se tenir. Déployée sur les lieux, la police a empêché les adjoints au Maire de la ville de Dakar d'accéder à l'hôtel de ville de Dakar où devait se tenir la réunion du bureau municipal.
Le bureau municipal de la ville de Dakar a échoué hier, lundi 16 décembre à faire adopter la motion de soutien qu'il avait prévu en réponse à la révocation de son maire Barthélémy Toye Dias par le préfet de Dakar sur la base des dispositions de l'article L.277 du Code électoral. Convoqués dans l'après-midi, les adjoints au Maire de la Ville de Dakar ont été empêchés par la police d'accéder à l'hôtel de ville de Dakar où devait se tenir la réunion du bureau municipal. Dans un communiqué rendu public, la cellule de communication de la mairie a condamné « fermement ces agissements » qu'elle assimile à une « tentative inacceptable visant à paralyser l'administration municipale et à déstabiliser la gestion de la ville ».
«Une situation qui compromet la tenue du bureau municipal prévu aujourd'hui et constitue une atteinte flagrante aux institutions démocratiques et aux droits des élus locaux », dénonce la cellule de communication de la ville de Dakar qui précise que Barthélémy Dias reste et demeurera le maire de Dakar jusqu'à la fin de son mandat, en 2027 ».
En effet, selon ces proches du maire de Dakar l'objectif de ces agissements « c'est de préparer le terrain à l'instauration d'une délégation spéciale pour retirer au peuple dakarois le choix qu'il a souverainement exprimé en 2022 ». Sous rapport, ils ont tenu à prévenir que « toute tentative visant à court-circuiter la volonté populaire ou à porter atteinte à la continuité des institutions de la ville de Dakar sera combattue avec détermination ».