Sur 51.000 personnes considérées comme vulnérables, 20.570 ont été évacuées vers des zones plus sûres, a indiqué la Commission de gestion des risques de catastrophe. Environ 80.000 personnes vivent dans les régions touchées par cette activité sismique intense.
Le service de communication du gouvernement a précisé que ces secousses «augmentent en terme de magnitude et de récurrence». Plusieurs maisons ont été endommagées. Des experts ont été déployés sur le terrain pour évaluer les dégâts.
Selon les données du Centre Sismologique Euro-Méditerranéen, la plus récente secousse, d'une magnitude de 4,7, a eu lieu vers 12H40 locales à une trentaine de kilomètres au nord de Metehara dans l'Oromia.
Ces tremblements de terre ont menacé de déclencher une éruption du volcan Dofan, près de Segento dans l'Afar, qui a rejeté des panaches de fumée. Pris de panique, les habitants ont fui leurs habitations.
Les secousses sont courantes en Ethiopie, où elle sont dues notamment à une expansion des plaques tectoniques sous le Grand Rift, selon les sismologues.