La journée internationale des droits des femmes prévue le 8 mars prochain a été au menu du Conseil des ministres hier, mercredi 5 mars.
C'est dans ce cadre que le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye a demandé au Ministre de la Famille et des Solidarités de « poursuivre et d'intensifier le plaidoyer relatif à la lutte contre les violences faites aux femmes ». « Il accorde également une importance primordiale à l'éducation et à la formation professionnelle et technique des jeunes filles, mais aussi à l'encadrement et au financement des activités économiques des femmes dans une dynamique soutenue de territorialisation du financement », lit-on dans le communiqué.
Toujours, au sujet des droits des femmes, il a rappelé au Ministre de la Famille et des Solidarités, « l'urgence de finaliser le projet de loi relatif à l'autonomisation économique des femmes ». En effet, « ce nouveau cadre législatif innovant permettra d'élargir et de mutualiser les opportunités et possibilités de formation, d'encadrement et de financement des activités des femmes ».
En ce sens qu'il a été souligné l'importance « d'actualiser le recensement des groupements féminins et organisations de femmes dans les départements, afin de disposer d'une cartographie exhaustive et d'un système d'information fiable et performant pour mieux orienter les interventions de l'Etat envers les cibles ». Bassirou Diomaye Faye a, par la suite, invité le Premier Ministre et le Ministre de la Famille et des Solidarités à « engager la mutualisation des crédits et fonds destinés au financement et au développement de l'entreprenariat féminin ».
Dans le cadre de l'amélioration de l'accompagnement et du soutien de l'Etat aux femmes, le Chef de l'Etat a également demandé au Ministre de la Famille et des solidarités, de « renforcer les missions, la composition et les moyens du Conseil consultatif de la Femme, notamment en ce qui concerne la promotion de l'entreprenariat féminin, l'équipement et l'allègement des travaux des femmes, la programmation des réalisations d'infrastructures en faveur des femmes et la protection des femmes vulnérables notamment celles vivant avec un handicap ». Il a, par ailleurs, invité le Ministre de la Famille et des Solidarités à « déployer une véritable politique de promotion de la famille autour des valeurs culturelles et religieuses fortes de notre société ».
Et « pour clore ce chapitre, le Président de la République a demandé au Ministre de la Famille et des Solidarités de réviser le mode d'intervention du Programme national de Bourses de Sécurité familiale, à la lumière des évaluations effectuées et de l'actualisation du Registre national Unique (RNU) finalisé », rapporte le communiqué.