Introduite par une présentation de Paul Collier, Oxford University, la session a mis un accent particulier sur la necessité de renforcer la gestion des finances publiques, la mobilisation des resources à travers l'investissement privé, particulièrement le capital risque ainsi que les investissements directs étrangers.
Il est évident que la gouvernance reste au coeur de la relance des economies africaines touchées par la crise globale, a-t-on souligné. Dans la présentation qui a suivi l'exposé de Paul Collier, Khalid Kensi, du Maroc, a partagé avec les participants l'expérience de son pays pour relever les défis de la crise dont les impacts se sont faits ressentir dans divers secteurs de l'économie notamment le transfert des migrants, le tourisme et surtout le secteur agricole, qui constitue l'épine dorsale de l'économie marocaine.
Face à la crise, le Maroc a engagé des réponses proactives, telles que la poursuite des réformes, le renforcement des systemes de compensation des prix, etc. Le succès de l'économie marocaine repose essentiellement sur certains facteurs essentiels : les réformes, l'efficacite observée dans le cadre de la loi des finances de 2009 et le renforcement du secteur privé. La crise n'a pas epargné l'économie marocaine mais celle-ci a depuis fait preuve d'une grande capacité de résilience.
Le secteur bancaire, l'inflation, l'environnement économique, la balance des paiements et le potentiel économique du continent africain ont constitué des centres d'intéret. Ce qui a amené Paul Collier à conclure que l'Afrique reste une terre d'opportunité. Le continent doit saisir la crise comme une opportunité pour établir les nouvelles fondations d'une croissance durable.
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Magatte Wade