La Banque africaine de développement abrite du 5 au 9 mars un atelier de formation du « programme de renforcement des capacités des décideurs de la planification des transports urbains. » Organisé en partenariat avec la Banque mondiale et l'Agence française de développement, le programme vise à développer les capacités de décision en matière de planification de la mobilité urbaine.
Plus de 50 responsables politiques et techniques, en charge de la planification et de la coordination des transports urbains au niveau national ou municipal dans les pays sujets à une croissance urbaine rapide, prennent part au programme d'apprentissage basé sur l'expérimentation et les études de cas.
« Nos villes sont aujourd'hui confrontées à une explosion des besoins en déplacements. L'atelier vise à former les décideurs pour développer une approche intégrée de la mobilité urbaine mais surtout à identifier rapidement les moyens nécessaires à sa mise en œuvre. Nous saluons notre partenariat avec la Banque Mondiale et l'AFD pour relever les défis de la mobilité urbaine, classés au rang des priorités de la Banque », a souligné Jean Kizito Kabanguka, chef de division au département Infrastructures et développement urbain de la Banque africaine de développement.
Les participants passent en revue le diagnostic des problèmes-clés rencontrés dans les villes, l'organisation et la gestion des corridors de transport, la planification des transports publics et l'évaluation des options alternatives. Ils se pencheront également sur le rôle et la coordination des différentes autorités publiques et les modes de financement et partenariat public-privé, à travers des études de cas concrets. Il est aussi bon de noter que plusieurs spécialistes en transport de la Banque Africaine de développement participent aussi à cette formation.
L'atelier de 5 jours, précédé d'une phase d'autoapprentissage de cinq semaines est animé par le Programme de politiques de transport en Afrique (SSATP), un partenariat international regroupant plus de 41 pays africains, des communautés économiques régionales, des institutions continentales. Il a aussi connu la participation du Fonds de conseil en infrastructure publique-privée (PPIAF). Le PPIAF est un fonds multi-bailleurs d'assistance technique dont le principal objectif est de contribuer à la réduction de la pauvreté et à la promotion d'une croissance économique durable dans les pays en développement, en renforçant la participation et l'investissement du secteur privé dans le domaine des infrastructures.