La Banque africaine de développement atteint ses objectifs et progresse de manière satisfaisante dans la réalisation de ses objectifs de développement et ses objectifs opérationnels. Cette conclusion ressort de la Revue annuelle sur l'efficacité du développement (RAED) de 2019, publiée lors des Assemblées annuelles de la Banque tenues du 11 au 14 juin 2019 à Malabo, en Guinée équatoriale.
Chaque année, la RAED examine l'efficacité opérationnelle de la Banque et son efficacité organisationnelle à l'aide de son cadre de mesure des résultats. Elle rassemble les points forts et les faiblesses pour donner à la Direction une idée claire de ce qui a bien fonctionné et ce que la Banque doit améliorer pour atteindre ses 5 objectifs de développement (« High 5 »).
"Le rapport montre que la Banque africaine de développement a été et continuera d'être un champion de l'intégration régionale pour aider l'Afrique à réaliser ses priorités de développement", a déclaré Charles Boamah, vice-président principal. «La Banque continue d'être un bailleur de fonds majeur pour l'intégration économique, le commerce et les investissements, en engageant un dialogue politique avec les communautés économiques régionales et les pays africains.»
La RAED de cette année met un accent particulier sur l'intégration de l'Afrique. La Banque a réalisé un certain nombre d'investissements transformateurs qui font progresser le programme d'intégration. « Nous sommes profondément convaincus que les perspectives d'intégration économique conduiront à une croissance inclusive et à la création d'emplois, plus nombreux et de meilleure qualité pour tous les Africains », a déclaré le président de la Banque, Akinwumi Adesina. « Fragmentée et divisée, l'Afrique restera faible. Ensemble et dans l'unité, rien ne pourra l'arrêter ! »
L'une des principales conclusions du rapport révèle qu'en 2018, 14 millions de personnes ont bénéficié d'un meilleur accès aux transports, en Afrique, grâce à des opérations soutenues par la Banque. Notre investissement dans le pont transgambien a concrétisé une ambition vieille de 40 ans, celle d'améliorer la connectivité entre la Gambie et le Sénégal, au bénéfice de 900 000 personnes. Quant à l'autoroute Addis-Mombasa, elle offre de nouvelles possibilités de déplacements et d'échanges commerciaux tout en favorisant également de plus grands investissements étrangers.
Cette année, l'Afrique a franchi une étape importante le 30 mai 2019, lorsque l'accord créant la zone de libre-échange continentale africaine est entré en vigueur. Cet accord ouvre la voie à la libération du potentiel économique de l'Afrique et à sa compétitivité dans les chaînes de valeur mondiales. En fournissant des infrastructures de qualité, la Banque favorise ces progrès : en 2018, elle a installé une capacité de 447 MW, élargi la capacité d'interconnexion en Afrique de l'Ouest et de l'Est et permis à 154 000 petites et micro-entreprises d'accéder à des financements.
«Améliorer notre capacité d'exécution fait partie de notre ADN et nous devons continuer à augmenter notre niveau de performance pour obtenir un impact plus important sur le développement », a déclaré Simon Mizrahi, directeur pour la prestation de services, la gestion de la performance et les résultats de la Banque.
Les efforts de la Banque pour aider à l'intégration du continent sont soutenus par sa présence dans 41 pays et par ses opérations ponctuelles et de grande qualité. Les connaissances acquises dans le présent rapport aident la Banque à élaborer de nouvelles approches afin de stimuler davantage l'innovation, l'impact sur le développement et la responsabilité.