L’Afrique de l’Ouest est confrontée à de sérieux défis dans la mise en œuvre de mesures fortes de Lutte contre le blanchiment d’argent et le Financement du terrorisme (Lbc/Ft).
Le directeur général du Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (Giaba) l’a rappelé lors du Forum des parties prenantes de la CEDEAO sur la mise en œuvre des exigences de la LBC/FT par les États membres du GIABA, tenu le jeudi 3 octobre à Dakar.
Selon le juge Kimelabalou Aba, cette situation a des conséquences incalculables, notamment la désignation probable des États de la région comme pays à haut risque avec des implications telles que le refus des services de correspondants bancaires.
A cela s’ajoute la diminution drastique des investissements directs étrangers et l’accroissement des crimes financiers et économiques en raison de leur vulnérabilité.
Le patron du GIABA pointe une lacune majeure qui tient au fait que la plupart de nos États membres n’ont pas encore mis en place les structures, mécanismes et autres dispositifs appropriés qui pourraient faciliter une bonne performance lors de leurs évaluations mutuelles.
Par ailleurs, souligne M. Aba, la région est confrontée à de nouveaux risques de BC/FT qui nécessitent une attention urgente.
Plus particulièrement, précise-t-il, la question du terrorisme prend une dimension incontrôlable, de sorte que la lutte contre le financement du terrorisme reste une tâche ardue, avec ses implications financières pour le GIABA.
A cet effet, poursuit-il, il convient de noter que la plupart des pays du GIABA présentent des lacunes fondamentales dans la mise en œuvre des sanctions financières ciblées relatives au financement du terrorisme.
Aussi, est-il important de souligner que l’inefficacité des dispositifs juridiques et institutionnels des États membres du GIABA favorise la perpétration des actes terroristes dans certaines localités desdits États tels qu’au Mali, au Burkina Faso, au Nigéria, au Niger, etc.
Pour lui, il n’est plus un secret pour personne qu’il n’y a pas de terrorisme possible sans financement.
Et que les sources de ce financement proviennent essentiellement des crimes transnationaux organisés tels que les trafics de drogue, d’êtres humains, d’armes, du commerce de cigarettes, de produits pharmaceutiques contrefaisants, de la cybercriminalité, etc.
Devant cet état de fait, M. Aba pense qu’il est donc impérieux d’engager des actions fortes pour endiguer la commission de ces crimes pour ainsi priver les organisations terroristes, les groupes terroristes et les terroristes de leurs moyens d’action.
Aussi, a-t-il ajouté, est-il important de souligner que l’inefficacité des dispositifs juridiques et institutionnels des États membres du GIABA favorise la perpétration des actes terroristes dans certaines localités desdits États tels qu’au Mali, au Burkina Faso, au Nigéria, au Niger, etc.
« Il n’est plus un secret pour personne qu’il n’y a pas de terrorisme possible sans financement ».
Il confie que les sources de ce financement proviennent essentiellement des crimes transnationaux organisés tels que les trafics de drogue, d’êtres humains, d’armes, du commerce de cigarettes, de produits pharmaceutiques contrefaisants, de la cybercriminalité, etc.
Et juge impérieux d’engager des actions fortes pour endiguer la commission de ces crimes pour ainsi priver les organisations terroristes, les groupes terroristes et les terroristes de leurs moyens d’action.