Mis en œuvre au Burkina Faso depuis 2017, le Projet d'électrification zones péri-urbaines de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso a permis de réaliser 32 449 nouveaux raccordements au réseau électrique du pays. Avant même le terme des travaux, prévus pour la fin 2023, le projet a déjà largement franchi le seuil de l'objectif fixé à 17 500 raccordements, précise le rapport de la Banque africaine de développement sur l'état d'exécution et les résultats du projet, publié le 5 août 2022.
D'un coût de 52,15 millions de dollars américains, le projet est financé à 72 % par le Fonds africain de développement - guichet concessionnel de la Banque africaine de développement - et à 15 % par la Société nationale d'électricité du Burkina, l'État burkinabé assumant les 13 % restants.
Le projet, après cinq ans d'exécution, a notamment permis de construire 178 kilomètres de réseau moyenne tension souterrain et 177 kilomètres de réseau moyenne tension aérien. Ont aussi été créés 191 postes moyenne et basse tension aériens (sur poteaux), 153 postes moyenne et basse tension cabines. Les postes moyenne et basse tensions, renforcés sont au nombre de 18 et les postes cabines rénovés sont au nombre de 87.
Grâce à quoi, le réseau électrique à Ouagadougou a enregistré une hausse du nombre d'abonnés, passés de 270 306 en 2017 à 287 296 au 31 mars 2022 (+24 765). A Bobo-Dioulasso, le chiffre est passé de 91 392 à 97 672 (+7 684).
" Le projet a une performance très satisfaisante et l'ensemble des objectifs sont atteints ou seront atteints avant la fin du projet, prévu en décembre 2023. Le reliquat qui s'est dégagé grâce aux appels d'offres compétitifs vont permettre de bonifier les impacts du projet à travers la mise en œuvre d'éclairage public dans les zones électrifiées ", précise le rapport de la Banque africaine de développement.
Au total, 200 emplois ont été déjà créés grâce au projet, qui devrait en générer à terme 350